Quelques artistes, programmateurs et autres professionnels du spectacle ont organisé l'enterrement du spectacle vivant. Une action symbolique qui a eu lieu ce lundi 29 juin, à 14h30 devant la DRAC à Rennes. Ils dénoncent l’inaction de leur ministère de tutelle.
Organisateurs de festivals, artistes et techniciens ont organisé les funérailles de la culture et du monde du spectacle vivant. Une petite dizaine d'entre eux a déposé un cercueil, devant la Drac à Rennes, ce 29 juin, pour dénoncer l’immobilisme du ministre de la Culture.
Michel Jovanovic, programmateur du festival No Logo BZH, au fort Saint-Père était présent. "Nous sommes les laisser pour compte, c'est-à-dire que le spectacle a été le premier secteur qui a fermé et on a impression qu’on va être le dernier à ouvrir. Ça peut se comprendre, quand on ne respecte pas certaines règles, mais nous avons les moyens de les faire respecter et de faire en sorte que le spectacle se passe d’une manière différente peut-être".
Il explique qu'ils ne veulent pas d'aides, mais le droit de travailler. "On peut travailler et faire repartir aussi l’économie, car on est un maillon important de l’économie. On veut juste avoir la possibilité de participer à notre niveau à cette relance de l’économie. Notre secteur touche aussi à l’émotion, au moral et ça aussi c’est important dans la relance. Il faut nous écouter", demande-t-il.Ce qu’on demande, c’est de pouvoir travailler.
Il reconnaît que c'est trop tard pour certains festivals prévus cet été, mais espère que les choses vont se débloquer après le 31 août comme promis par le gouvernement.