Stade Rennais : René Ruello condamné à 6 000 euros d'amende pour injures à arbitre

L'ex-président du Stade Rennais, René Ruello, a été condamné ce mardi 23 avril à 6 000 euros d'amende en correctionnelle à Caen pour avoir diffamé et injurié publiquement un arbitre.

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René Ruello, l'ex-président du Stade Rennais, avait en octobre 2017 dénoncé une "escroquerie arbitrale" après une défaite 2 - 0 contre l'autre club breton de Ligue 1, Guingamp. Il avait alors décrit l'arbitre Frank Schneider comme un "prétentieux entêté et sûr de lui" et un "imbécile". "Il est bien regrettable de confier le sifflet à des profils aussi caricaturaux. En plus, nous les payons royalement", avait-il estimé.

Le tribunal l'a également condamné mardi à payer un euro de dommages et intérêts à l'arbitre, et 5 000 euros de remboursement des frais de justice.
 

Déjà condamné par la LFP

Le chef d'entreprise avait déjà été condamné en 2017 pour cette même affaire par la Ligue de football professionnel (LFP) à une amende de 20 000 euros, que le club avait réglée. L'ancien joueur de football avait peu de temps auparavant quitté la présidence du Stade Rennais alors en crise sportivement.

"De tels propos ont des conséquences sur le quotidien des arbitres de foot notamment amateur. On a régulièrement des faits divers d'arbitres agressés", avait souligné lors de l'audience correctionnelle, le 7 février, le substitut du procureur de la République David Lhermite. "Grand chef d'entreprise de la région rennaise, René Ruello doit se dire qu'il ne lui arrivera rien" et ce "récidiviste" de l'atteinte à l'honneur des arbitres, selon la partie civile, persiste dans ses propos, avait plaidé Samuel Chevret l'avocat de l'arbitre.

"Je ne regrette rien de mes propos envers l'arbitre monsieur Schneider. J'assume et je redis la même chose", avait dit, en 2017, à la chaîne d'information CNews le dirigeant breton qui a fait fortune dans la viennoiserie industrielle avant de se reconvertir dans l'hôtellerie.

Le 7 février, Me Chevret avait précisé que les arbitres étaient payés "3 000 euros par match, soit 8 000 à 10 000 euros par mois pour les meilleurs", alors que le salaire mensuel moyen d'un joueur de Ligue 1 "est de 45 000 euros".  M. Ruello "dit simplement que M. Schneider est un mauvais arbitre qui fait des erreurs grossières ce que tout le monde dit de manière récurrente", avait de son côté plaidé l'avocate de M. Ruello, Kristell Cattani. Ces "propos n'ont pas été tenus de manière publique. C'était au téléphone, dans les vestiaires, avec personne autour de lui", avait poursuivi l'avocate ajoutant par ailleurs que l'entreprise de M. Ruello "ne fait pas des millions de bénéfices".
 
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