Début des années 80 à Rennes. Etienne Daho fait beaucoup la fête, se passionne pour le cinéma italien, et compose des chansons. De cette "Notte" rennaise, il va tirer son premier tube, Week-end à Rome. Un titre léger et insouciant qui va dépoussiérer la pop française.
Etienne Daho avait grandi en Algérie, il arrive en Bretagne au seuil de l'adolescence. C'est là qu'il se forge sa culture musicale, teintée de pop anglaise et de rock rennais. Au tournant des années 70/80, la ville est en ébullition. Les Transmusicales sont en train de voir le jour. Daho collabore notamment avec des anciens de Marquis de Sade. Le premier grand succès va venir en 84, avec le deuxième album.En fait, raconte Franck Darcel, ancien de Marquis de Sade et producteur du Daho débutant, on dormait peu, on fréquentait les boites de nuit de Rennes ou de la côte d'Emeraude, on faisait de la musique, et on regardait pas mal de cinéma italien. "La Notte" d'Antonioni, "Vacances romaines" de Wyler, "la Dolce vita" etc. De cette atmosphère insouciante, Daho va faire un tube. "Week-end à Rome".
"Daho est le premier à prendre des sons électroniques, dit Benoit Cachin, auteur du livre "Dahodisco". Et il pose dessus des textes en français. C'est chic, léger, frais. Il renouvelle complètement la variété française". Et la photo du disque, signée de Pierre et Gilles, va définitivement installer son image dans le paysage musical. Après Week-end à Rome, Daho quittera Rennes pour Paris. Il écrira "Tombé pour la France", début de la Dahomania.
durée de la vidéo : 00h04mn29s
G. Le Morvan, T. Bouilly, T. Descamps
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©INA