Francetvinfo publie le le témoignage du pharmacien de Saint-Malo qui a déclenché l'alerte sur le Furosémide des laboratoires Teva. Une de leur cliente leur a amené une boîte suspecte. "Nous avons ouvert toutes les autres boîtes et découvert un comprimé de Zopiclone", un somnifère.
L'usine des laboratoires Teva a été inspectée par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sans que rien d'anormal n'ait été trouvé parmi les quelques 1445 boîtes. Des analyses sont en cours pour savoir si les sept morts suspectes signalées sont liées à la prise de Furosémide provenant des deux lots mis en cause, Y 175 et Y 176.
Les enquêteurs n'ont pas pu établir de preuves d'un acte de malveillance, même s'ils n'écartent pas cette hypothèse. Aujourd'hui, c'est sur le seul témoignage des pharmaciens de Saint-Malo que reposent les doutes. Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.
Ce jeudi 20 juin, le directeur de l'Agence de sécurité du médicament (ANSM), Dominique Maraninchi, a annoncé, sur Europe 1, que "l'alerte est finie" dans l'affaire du furosémide, douze jours après le rappel des boîtes de ce diurétique des laboratoires Teva, soupçonné d'avoir été interverti avec des comprimés de somnifères. "Les malades peuvent reprendre le traitement", a-t-il indiqué. "Sur 70 000 comprimés examinés, nous n'avons trouvé aucun échange. Les investigations continuent", a-t-il ajouté.