Elle avait d'abord été hospitalisée. Ce samedi 11 novembre, une quatrième résidente est décédée suite à une intoxication alimentaire collective survenue dans un Ehpad du nord de l'Ille-et-Vilaine le 30 octobre 2023. Le parquet de Saint-Malo a ouvert une enquête pour homicides et blessures involontaires.
Le lundi 30 octobre, 40 résidents et un membre du personnel de l'Ehpad Les Marais à Pleine-Fougères dans le nord de l'Ille-et-Vilaine ont été victimes d'une intoxication alimentaire. Trois résidents sont décédés.
À lire : Trois morts liés à une intoxication alimentaire dans un Ehpad. 41 des 69 résidents touchés
Après avoir été hospitalisée, une quatrième personne est finalement, elle aussi, décédée ce samedi 11 novembre, selon une information du journal Ouest-France.
"Les investigations sont actuellement en cours afin de déterminer les causes des décès et de caractériser d’éventuelles responsabilités pénales", a précisé le procureur de Saint-Malo, Fabrice Tremel, dans un communiqué de presse publié ce vendredi 10 novembre.
Une enquête ouverte pour homicides et blessures involontaires
Les résidents de l'Ehpad "seraient décédés les 31 octobre et 1ᵉʳ novembre des suites d’une intoxication alimentaire" et "environ 40 autres personnes avaient été atteints de la même pathologie", selon la même source.
"Nous ne sommes pas producteurs de cette alimentation, rappelait Marie-Christine Hosquet, directrice générale de l'association Saint-Joseph Clinique de Combourg dans notre reportage le 4 novembre dernier. Nous avons un marché avec un prestataire."
Une enquête pour homicides involontaires et blessures involontaires a été ouverte par le Parquet de Saint-Malo.
Il avait été informé de la situation le 4 novembre alors que "deux des trois personnes décédées avaient déjà été inhumées". Une autopsie a été pratiquée sur le corps de la troisième victime, selon le parquet, qui n'en révèle pas les conclusions.
L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Malo, l'Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique et la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires.