La ville côtière est au coeur d'une bataille judiciaire depuis de nombreuses années. Les propriétaires de villas situées en bord de mer s'opposent à la création d'un sentier pédestre qui couperait leurs propriétés. Depuis le 20 juillet, des portails fermés bloquent le passage des promeneurs.
La bataille continue entre les propriétaires de villas situées sur la côte et les pouvoirs publics. Résolument décidés à garder leurs terrains fermés, des propriétaires ont interdit le passage des promeneurs du sentier du littoral lorsque celui-ci passe chez eux. Malgré la servitude qui autorise le passage dans ces propriétés privées.
Une portion nouvellement fermée
Deux portes closes au niveau des plages de la Grande et de la Petite Salinette ferment le passage sur le sentier. Une affiche non-officielle est placardée sur le portail : les propriétaires évoquent la décision de la cour d'appel administrative de Nantes. En juin, celle-ci, en raison de "risques avérés d'éboulement", a choisi d'annuler partiellement l'arrêté préfectoral qui imposait la servitude de passage aux propriétaires.La municipalité s'oppose ferment à ces décisions de fermer le passage. Vincent Denby-Wilkes, maire de Saint-Briac, compte bien imposer aux propriétaires récalcitrants l'ouverture du sentier dans son intégralité. Ce dernier est entièrement ouvert seulement depuis mai 2019, après une quarantaine d'années de batailles judiciaires et administratives.
L'édile condamne l'initiative personnelle des propriétaires de fermer les portails. Selon lui, elle est contraire à la loi. Il a fait constater les infractions par la police municipale. Il laisse 48 heures aux propriétaires pour rouvrir le passage, sous peine de poursuites judiciaires.
La préfecture s'est elle aussi dite déterminée à laisser le passage sur le sentier aux promeneurs. Les associations vont tout faire pour que le chemin soit à nouveau entièrement disponible, en usant de moyens pacifiques.