Vous ne les connaissez pas encore mais vous risquez de craquer. Voici les deux bébés tigres de Sibérie, nés il y a un peu plus de deux mois au zoo de la Bourbansais. Le public peut désormais les voir gambader. Comme ils n’ont pas encore de nom, vous êtes invités à faire des propositions !
A peine plus de deux mois et déjà 8 kg chacun. Les deux petits tigreaux se portent à merveille et sont facilement visibles par les visiteurs du zoo depuis quelques jours.
La mère, Liska, une tigresse de 9 ans née en Suisse, a mis bas le 27 juin vers 3 heures du matin. Tout s'est déroulé le plus naturellement du monde, sous le regard attentif, mais distant, des soigneurs, ces derniers ne souhaitant intervenir, par mesure de sécurité, que si cela s'était avéré nécessaire.
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Pour l'instant, les soigneurs évitent de mettre en contact les petits avec leur père, Makari. Ce grand mâle de 4 ans, né en Angleterre, peut représenter un certain danger pour sa progéniture, avec des réactions violentes envers ses petits encore fragiles.
Un évènement rare
La naissance en captivité de tigres de Sibérie reste un évènement rare. Une première pour le zoo de la Bourbansais à Pleugueneuc en Ille-et-Vilaine et sans doute la seule naissance depuis le début de l'année dans un zoo français.
Le tigre est classé "espèce en danger" par l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la nature) car il ne reste que 2 000 à 3 500 individus recensés dans le monde selon le zoo. La population de Sibérie (Extrême orient russe) est "en grand danger" avec seulement quelques centaines d’individus.
Leur destin : de nouveaux zoos à terme
Les deux tigreaux vont grandir paisiblement à la Bourbansais pendant 18 ou 24 mois, avant d'être offerts à d'autres zoos partenaires. En effet, "le commerce d'animaux étant interdit entre les parcs zoologiques, les dons se font gratuitement dans le seul objectif de la reproduction, afin de faire de la diversité génétique" explique Olivier de Lorgeril, le directeur du zoo.
Ce système d'échanges entre zoos a permis d'avoir une population de tigres en captivité en augmentation, à l'inverse de leur difficile situation dans la nature.
Des noms pour les deux petits !
Et comme les deux nouveaux-nés n'ont pas encore de nom, le public est invité à en proposer aux soigneurs du zoo. Vous pouvez le faire tout le mois de septembre sur place à l'accueil ou sur la page contact du site internet du zoo.
