Solidarité. La Banque alimentaire appelle les producteurs de lait à faire don de leurs surplus

La Banque alimentaire de Bretagne lance un appel au don de lait en direction des producteurs. Les stocks risquent de ne pas être suffisants cette année pour les bénéficiaires, et c'est en ce moment que chaque éleveur doit déclarer aux laiteries s'il souhaite offrir ses surplus à l'association caritative.

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La Banque alimentaire bretonne a besoin cette année d'un million de litres de lait en dons : des besoins qui représentent 20% des produits de première nécessité distribués.

Ce jour de février, à Pacé, près de Rennes, dans les locaux de l'un des entrepôts de l'association, les bénévoles trient les palettes de briques de lait qui leur ont été livrées. D'où provient ce lait ? Pour moitié des fonds publics européens et français, le reste via les laiteries et les producteurs eux-mêmes qui font don de leurs surplus.

"C'est ce lait-là", explique Gilles Le Pottier, président de la Banque alimentaire de Bretagne, "dont nous voulons accroître l'approvisionnement grâce à la mobilisation des producteurs. Et c'est en ce moment, en février-mars, qu'ils se déclarent auprès de leurs laiteries pour les litres de lait qu'ils estiment pouvoir nous offrir. D'où notre appel au don !"

Appel aux producteurs donc, car c'est maintenant qu'ils doivent évaluer le lait à produire et celui qui sera jeté en cas de dépassement.

Des surplus que cet éleveur installé à Mordelles en Ille-et-Vilaine, préfère donner régulièrement à la banque alimentaire. Un geste solidaire et la possibilité d'une défiscalisation pour lui. Mais cette année, il ne pourra peut-être pas apporter son soutien.

"Il y a une augmentation du coût de la production, notamment avec la hausse du prix des aliments, ainsi que la mauvaise récolte de nos maïs à cause de la sécheresse", explique Michel Berthelot, "tout cela fait que nous risquons de produire moins de lait".

Il y a un effet ciseau entre les besoins des plus démunis qui progressent et la conjoncture du secteur laitier moins favorable. Du coup, nous craignons pour nos approvisionnements.

Gilles Le Pottier, Président de la Banque alimentaire de Bretagne

En moyenne, un Français consomme 28 litres de lait par an. La banque alimentaire en distribue 4 fois moins à chaque bénéficiaire. D'où cet appel à la mobilisation de la profession.

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