Le président de l'En Avant Guigamp a été élu à la présidence de la fédération française de football.
Reportages:
Réactions à Guingamp
La ville qui a toujours soutenu son club de football et son président . Aujourd'hui, les guingampais sont fiers de l'élection de Noël le Graët et reconnaissants aussi pour ce qu'il a apporté a la ville.
La réaction des amateurs
Si le milieu du football professionnel s'est réjouit de l'élection de Noel le Graët, du coté du football amateur en revanche, Fernand Duchaussoy apparaissait davantage comme le candidat favori. Pourtant aujourd’hui, les amateurs saluent eux aussi l'arrivée de le Graët a la tête de la fédération d'autant que le tout nouveau président a promis d'œuvrer pour le rapprochement des deux camps.
Quels changements attendre avec Le Graët ?
- Un organigramme resserré ?
Dans son intervention à la tribune pour présenter une dernière fois son programme,
Noël Le Graët, juste avant d'être élu, a évoqué un futur organigramme "peut-être
plus court". Un audit est actuellement en cours à la FFF et les conclusions sont
attendues dans la semaine à venir.
Des restructurations --Le Graët parle de "rationaliser"-- sont peut être à attendre.
Le 24 mai, dans une conférence de presse au siège de la FFF, le candidat Le Graët
avait déclaré vouloir "faire en sorte que chaque salarié et cadre ait des missions
réelles et clairement définies".
Une des questions est: Alain Resplandy-Bernard, nommé directeur général de la
Fédération le 25 février, sera-t-il confirmé dans ses fonctions ? Certains, dans
le camp de Le Graët, le taxaient pendant la campagne électorale de "bras droit"
de Fernand Duchaussoy, président sortant et candidat battu.
- Blaquart et la DTN: une remise en question ?
Là aussi, l'ancien maire PS de Guingamp a été très clair
samedi: "il ne faut pas laisser une DTN dispersée qui ne s'entend plus. Concernant
les bi-nationaux, c'est une conversation qui ne doit pas exister au sein de la
Fédé. Tout encadrement qui ne suit pas cela aura du mal à discuter avec l'exécutif".
François Blaquart, actuel DTN, au coeur de la polémique dans l'affaire des quotas
est clairement visé. Le DTN avait été suspendu à titre provisoire par la ministre
des Sports Chantal Jouanno pour avoir dit lors d'une réunion: "On peut baliser,
en non-dit, sur une espèce de quota", de joueurs bi-nationaux, selon le verbatim
de Mediapart. Il avait ensuite récolté un simple avertissement, avant d'être confirmé
à son poste.
Le Graët a chargé Joël Müller, président de l'UNECATEF (syndicat des entraîneurs)
élu samedi sur sa liste, d'ériger une "DTN forte, soutenue par le comité exécutif
(né des élections)". Le 2 mai, M. Müller avait pris publiquement la défense de
M. Blaquart.
Qu'en sera-t-il maintenant ? Blaquart peut-il rester ? "Il faut discuter, tenir
compte des informations que l'on va avoir. Ce sera peut-être lui, ou peut-être
pas. J'attends un compte-rendu de Müller au 15 septembre", a seulement répondu
Le Graët samedi.
Erick Mombaerts, sélectionneur des Espoirs, qui avait pris une part active à la
fameuse réunion du 8 novembre sur les quotas, devra peut être aussi s'expliquer.
- Un lien direct entre Le Graët et Blanc ?
Le candidat Le Graët a beaucoup reproché à Fernand Duchaussoy, président sortant,de ne pas avoir assez soutenu Laurent Blanc au plus fort de l'affaire des quotas.
Le 24 mai, le président de Guingamp lançait: "Il faut un couple président-entraîneur qui fonctionne, j'y veillerai, qu'il n'y ait pas trop de monde (autour). Il faut voir comment aider Laurent Blanc pour que la sélection redevienne exemplaire". "Le devoir du futur président est de protéger le sélectionneur. Laurent Blanc vient d'ouvrir une belle page, il va qualifier l'équipe de France pour l'Euro-2012, il a besoin de soutien, il faut être à son service", ajoutait-il.
"Je tiens à être très proche du sélectionneur", martelait-il, rappelant: "Quand
j'étais président de la Ligue de football professionnel (alors appelée LNF, 1991-2000), je pense avoir bien travaillé avec Aimé Jacquet". Sa devise -"un entraîneur on le soutient ou on le vire"- s'était illustrée par un soutien sans faille à Raymond
Domenech, mêmes aux pires heures après l'échec de l'Euro-2008. Blanc sait où il
va.