Sur la coque, sur les voiles du bateau de Yann Elies : Quéguiner est partout. La société, la seule bretonne engagée, en tant que sponsor, dans ce huitième Vendée Globe s’est "offert" un tour du monde, en "investissant" sur le marin qui a fini cinquième.
Le groupe breton, installé à Landivisiau dans le Finistère, suit le marin breton depuis 2012. Mais après la Solitaire du Figaro, c’est dans une aventure que s’est engagé le fabricant de matériaux : le Vendée Globe. Un Tour du Monde à la voile, en solitaire et sans escale, très médiatisé, pendant la course évidemment, mais aussi en amont.Cette communication a largement bénéficié à Quéguiner. Pendant les trois semaines d’ouverture du village du Vendée Globe par exemple : « La semaine précédant le départ, à peu près 20 millions de personnes ont été impactées par le nom Quéguiner » explique Bertrand Quéguiner, le directeur général de Quéguiner Voiles et Océans. Et c’est sans compter, les 80 jours qui ont suivi…
Côté chiffre, cette publicité indirecte, aura des retombées qui se feront sentir, plus tard mais déjà, outre le coût du bateau, la société a investi 1 million d’euros pour permettre à Yann Elies de participer à ce Vendée Globe
Yann Elies a comme Philéas Fogg dans le livre de Jules Verne, bouclé son tour du monde en 80 jours : une revanche sur 2008. Lors de cette sixième édition, le marin briochin avait dû abandonner au 38ème jour de course, suite à une fracture du fémur… C’est Marc Guillemot qui l’avait alors secouru. Tout un symbole : c’est avec le bateau de son sauveteur de l’époque, que Yann Elies est reparti cette année.