L'avenir du cheval breton passe par la viande

Fin août, les Haras nationaux de Lamballe accueillaient le concours départemental du cheval breton. Deuxième race française de cheval de trait, la filière peine pourtant à se maintenir et son nombre d'éleveurs diminue. Parmi les solutions, commercialiser la viande de l'animal.

Le cheval breton incarne la deuxième race française de cheval de trait. On compte 1200 éleveurs en Bretagne, bien souvent des passionnés pour lesquels cet élevage est complémentaire. Mais cette race rustique perd du terrain. Pour la pérenniser, le Syndicat du cheval Breton avance une solution : commercialiser sa viande. Bien que cette idée heurte de manière générale la sensibilité, cet débouché s'avère essentiel pour soutenir une filière économique en difficulté. 

La viande de cheval trouve preneuse en Italie mais aussi de plus en plus sur le marché japonais, en plein développement. 150 poulains ont été expédiés dans ce pays, à destination de restaurants gastronomiques. La vente directe doit aussi être accentuée. Fin août, Isabelle Rettig a rencontré des éleveurs qui pourraient miser sur ce potentiel. 

I. Rettig, F. Leroy, P. Nau / avec Vincent Joel (Eleveur de chevaux bretons), Vincent Emmanuel (Eleveur de chevaux bretons), André Plessis (Président du syndicat du cheval breton)

 

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