Pour faire face à une invasion de punaises de lit, le lycée public de l'Élorn a du fermer l'internat ce mardi, jusqu'à lundi soir prochain. Le temps d'éradiquer ces nuisibles de plus en plus fréquents.

La punaise de lit est de plus en plus fréquente dans nos régions et pour éviter sa propagation il faut agir sans tarder. Ainsi à Landerneau dans le Finistère, le proviseur a du faire évacuer tous les pensionnaires de l'internat avec toutes leurs affaires, le temps de faire appel à une société spécialisée dans les traitements insecticides.

Les 150 élèves du lycée polyvalent de Landerneau qui sont concernés, ont pour consigne de laver leur linge à 60 degrés ou de passer leur affaires pendant trois jour au congélateur à moins 20 degrés pour éradiquer les punaises de lit. Les classes ne sont pas fermées et les retards seront tolérés pour ceux qui habitent loin de Landerneau.

 

Un parasite de l'humain qui voyage

Les punaises de lit sont partout où les humains vivent, d'après un rapport d'entomologistes et de spécialistes hospitaliers de 2010 on en retrouve même des traces dans des tombes égyptiennes antiques. La raison en est simple c'est que ces parasites ont besoin de sang humain pour se nourrir. Leur "repas" peut durer de 5 à 12 minutes selon l'âge de l'insecte qui peut vivre deux ans.

Pour se nourrir la puce vous pique pendant votre sommeil. Elle peut attendre un an ou plus avant d'y revenir.

Elle prolifère car elle peut aussi se reproduire très vite : la femelle pond durant sa vie 200 à 500 œufs par petits poquets dans les moquettes, les lattes de lits, derrière les plinthes ou les creux dans les murs. Pour voyager elle se cache dans nos vêtements et nos valises. En 2010 New-York en était infesté.

Elle se déplace la nuit. Pour nous repérer, elle détecte notre chaleur et le dégagement de gaz carbonique dans notre respiration nocturne.

Pour la repérer c'est assez difficile tant qu'elles ne sont pas nombreuses et adultes : elle mesure de 1 à 6 millimètres

 

La petite bête qui monte

On avait un peu oublié son existence depuis la dernière guerre et l'usage immodéré du DDT qui s'en est suivi. Mais si ce parasite revient ce n'est pas seulement parce qu'on limite, à juste titre, l'usage d'insecticides qui peuvent aussi s'avérer dangereux pour la santé. Non ces petites bêtes reviennent parce que nous voyageons de plus en plus et que nous les transportons avec nous.

D'ailleurs, c'est dans l'hébergement partagé qu'on les retrouve le plus fréquemment. Aucune hôtellerie n'est épargnée, de l'auberge de jeunesse au palace parisien en passant par les locations de vacances. Et toutes les grandes villes sont les premières touchées.
 

Démangeaisons et lésions dermatologiques


Les piqûres de puces des lits sont désagréables. Comme pour d'autres insectes, elles occasionnent des démangeaisons et parfois des surinfection bactériennes par grattage avec des mains sales. Mais contrairement aux moustiques les puces de lits ne transmettent aucun agent infectieux.
 

Comment s'en débarrasser ?


Une fois dans vos draps, votre canapé ou vos moquettes : pas facile de lutter. Les insecticides ne sont pas toujours efficaces et leurs conséquences peuvent être pire que le désagrément des puces. Le lycée de Landerneau a fait appel à une société spécialisée pour utiliser les bons insecticides, les bons dosages et s'entourer des précautions nécessaires. D'où l'évacuation des chambres pendant presque une semaine.

Aux élèves et à leurs parents on a recommandé de laver tous les vêtements à 60 degrés. Et pour les chaussures ou les vêtements qui ne peuvent pas supporter cette température on peut utiliser le congélateur (3 jours à moins 20 degrés dans un sac plastique)
 
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