Selon le dernier rapport présenté le 21 janvier dernier par la Fondation Abbé Pierre, 3,8 millions de personnes seraient victimes de mal-logement. Un fléau qui va croissant et dont la Bretagne n’est pas épargnée.
La crise creuse les inégalités. En proie à de fortes difficultés économiques, notre région a effet perdu 11 000 emplois entre 2012 et 2013, connaissant même la plus forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi en 2012. Dans ce contexte, la précarité n’a cessé d’augmenter et avec elle la crise du logement.
Propiétaire et mal-logé...
Ainsi, sur l’ensemble des quatre départements bretons, la Fondation aurait recensé quelque 78 000 logements qualifiés d’indignes. Des logements insalubres, trop petits, dégradés rendant les conditions de vie difficiles pour ceux qui les habitent. Qu’ils soient locataires, mais aussi très souvent, propriétaires.Génération Bretagne dressera un état des lieux de l’habitat dans notre région. Comment se porte le marché de l’immobilier, quel est son coût, sommes-nous bien logés ?
A voir le 2 mars prochain sur France 3 Bretagne, après le Soir 3.
Pour nourrir le débat, votre expérience nous intéresse.
Face aux nouvelles tendances pour l’accession à la propriété, vous avez-vous-même vos propres contraintes ou choix. Répondez à notre questionnaire, votre avis sera susceptible d’être cité à l’antenne.
Génération Bretagne : Sommes-nous bien logés en Bretagne ?
Un magazine d'information de la rédaction de France 3 Bretagne et présenté par Robin Durand. Mardi 2 mars après le Soir 3.
Quelques chiffres sur le mal logement
Le traitement de l’habitat indigne ou dégradé reste très en deçà des objectifs, avec un taux de réalisation respectivement de 2 % et 13 % (2 logements sur 110 et 33 logements sur 249). Pour le logement indigne, seuls 2 logements ont fait l’objet d’une intervention, l’un sur le territoire de délégation d’Ille-et-Vilaine et l’autre sur celui du Morbihan.Le déficit en logements locatifs sociaux représente 17 161 logements à l’échelle régionale,
Au vu de leurs ressources, 24 % des ménages bretons sont en position de vulnérabilité énergétique, soit deux points au-dessus du niveau national.