Rennes qui est parvenu à égaliser en toute fin de match à Metz et arracher le point du nul, conserve sa 8è place. De leur côté, les joueurs de Kombouaré se sont rassurés avec un match nul (1-1) à Montpellier. Mais même avec le point gagné, ils retrogradent à la 12è place.
Des erreurs techniques de part et d'autre, des mauvais choix à foison: la première période était digne d'une opposition entre deux équipes de bas de tableau qui s'acheminait tranquillement vers un nul jusqu'à l'étourderie de Gnagnon. Sous le pressing de Diabaté, le jeune défenseur central perdait le ballon dans le temps additionnel et l'attaquant malien s'en allait dribbler Costil pour marquer dans le but vide (45e+1). Selon la formule consacrée, ce but tombait au meilleur moment, d'autant qu'il incitait les Messins à rester sur leur lancée après la pause.
Rennes revient dans le match après l'heure de jeu
Après l'heure de jeu et deux tirs de Metz sur le poteau, les Rennais se sont mis à croire en leurs chances et ont pris le match à leur compte. Diakhaby, qui avait remplacé un Yoann Gourcuff transparent (56e), se met en évidence. Didillon sort une de ses frappes d'une claquette (81e) et Balliu sauve sur sa ligne (82e). Le danger se rapproche pour Metz. Didillon repousse un centre de la gauche mais Saïd est à la réception pour pousser le ballon au fond (90e).
Rennes, qui restait à l'extérieur sur une défaite à Marseille (2-0), conserve sa 8e place au classement.
Déclaration de Christian Gourguff, entraîneur de Rennes:
"J'ai beaucoup de regrets. Il y avait vraiment moyen de faire autre chose. En première période, on a géré et l'erreur de Joris Gnagnon est un peu dans cet état d'esprit. On est facile, on s'installe tranquillement. Il y avait moyen de prendre les choses en main en apportant d'avantage de mouvements et de rythme dans les passes. Il y avait la possibilité de faire la différence en première mi-temps quand on a deux grosses occasions. La deuxième période, après ce but casquette, est d'attaque-défense avec un jeu très débridé. Ce n'est pas ce qu'on souhaite, il y a eu beaucoup d'engagement mais ce n'était pas un jeu suffisamment construit pour nous satisfaire complètement (...) Depuis le début, l'ambition est de gagner tous les matches jusqu'à la fin de saison. Sur le but de Metz, c'est un excès de facilité et de suffisance et pas seulement de Joris."
Un point rassurant pour Guingamp à l'extérieur
Guingamp, qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, se rassure quelque peu avec ce point, le premier pris à l'extérieur depuis la trêve hivernale mais rétrograde à la 11e place. Au bout d'une première période sans vie, sans jeu et à un tir cadré par l'attaquant breton Yannis Salibur, Montpellier se réveillait et marquait sur sa seconde occasion. Au bout d'une action bien construite (50e), Stéphane Sessegnon plaçait un tir de vingt mètres dont la trajectoire était détournée par une talonnade de Mounié. L'avant-centre de Montpellier, auteur de son 12e but de la saison, manquait le break à la 75e minute sur une reprise déviée en corner par le gardien Karl-Johan Johnsson.
La récompense pour Guingamp à cinq minutes de la fin
Guingamp gâchait deux balles d'égalisation par l'intermédiaire du milieu de terrain Lucas Deaux, à la frappe contrée par Vitorino Hilton (60e) et sur une reprise à bout portant de Salibur (73e). A cinq minutes de la fin, l'équipe de Kombouaré obtenait la récompense de sa bonne réaction grâce à son attaquant Jimmy Briand. Servi par Marcus Coco, il ajustait une frappe croisée hors de portée de Laurent Pionnier. Les Bretons s'en satisfaisaient au bout d'un match ennuyeux.
La déclaration d'Antoine Kombouaré, entraîneur de Guingamp
"C'est un nul logique. on a fait une très bonne première période. On a annihilé le jeu flamboyant de Montpellier. Rigoureux, disciplinés: on a super bien défendu et on a mis un gros coup sur la tête de cette équipe. D'une manière bizarre, on a fait un très mauvais début de seconde période. On a flotté, on n'a pas mis le pied sur le ballon. Montpellier a ensuite été récompensé de ses efforts. Ensuite, on a fait ce qu'il faut pour se créer pas mal de situations et mériter logiquement l'égalisation. On est très, très contents de ce point. Nous avons été mentalement très costauds. Nous avons tout fait dans le jeu pour aller chercher l'égalisation. Il y a beaucoup de satisfaction et de soulagement dans le vestiaire, car c'est l'une des rares fois où l'on revient au score."