Le Loto du patrimoine, piloté par la Mission Stéphane Bern, fait jouer les Français pour venir en aide au patrimoine du pays en danger. Pour soutenir les actions des politiques déjà menées, le loto aide aussi par sa forte aura médiatique. Tout le monde peut proposer un projet de soutien.
Stéphane Bern relance, ce vendredi 1er février, la deuxième édition du Loto du patrimoine depuis la Rotonde ferroviaire de Montabon, dans la Sarthe.
Le projet phare de Stéphane Bern affiche un bilan positif l'an dernier, environ 20 milions d'euros récoltés. Cependant, quelques couacs ont été recensés dans la redistribution des sommes. Entre 3,2 et 4,4 millions de joueurs ont participé à la première édition.
En Bretagne, 550.000 euros ont été répartis sur onze des quatorze sites qui devaient bénéficier du loto. Par priorité, ces sites sont principalement des lieux non-classés, qui ne reçoivent donc pas d'autres aides que celles de la fondation.
La Bretagne : 2e région la plus lotie en patrimoine
Le Loto du patrimoine est "un formidable moyen de communication" pour Jean-Pierre Ghuysen de la Fondation Patrimoine de Bretagne. "Beaucoup d'associations caritatives se sont plaintes d'une mauvaise année avec la suppression de l'ISF, mais pour nous, 2018 fut la meilleure année en terme de donations," estime-t-il. Selon lui, 2018 affiche un total de donations reçues 60% supérieur à celui de 2017, et 30% à celui de 2016, "la meilleure année qu'on avait connu."Le Loto du patrimoine a renoué les Français avec ce qui les entoure. L'intérêt pour les vieilles pierres ou les trésors naturels va croissant depuis l'an dernier. "On attend la consolidation de cette relation avec les citoyens," ajoute Jean-Pierre Ghuysen.
Un énorme travail de maillage teritorial fait par les citoyens a permis de mettre au jour plus de 269 sites nécessitant une subvention.
Tout le monde peut renseigner à la Mission Stéphane Bern un projet de financement du patrimoine. Il suffit d'aller sur le site de la Mission et de remplir une fiche. Retrouvez-la ici.