Après le crash d'un avion de chasse belge à Pluvigner dans le Morbihan, une enquête est toujours en cours. L'ambassadeur de Belgique était en visite officielle dans la commune.
L'origine de la panne moteur reste encore indéterminée selon les premiers éléments de l'enquête, après le crash d'un avion de chasse de type F16 à Pluvigner le 19 septembre dernier. Ce 4 octobre, l'ambassadeur de Belgique s'est rendu sur place, en visite officielle.
Quelques précisions ont été apportés sur le déroulé des événements, avant le crash. "Il s'est avéré, après un certain laps qu'il était impossible d'amener l'avion en sécurité à Lann Bihoué. Le pilote a pris la seule solution qu'il avait à ce moment-là, à savoir essayer d'amener l'appareil le plus en sécurité possible, dans une zone non habitée, avant de s'éjecter, contraint et forcé." a expliqué le Colonel Thierry Godfroid, Attaché militaire de la Défense belge à Paris.
75 % des frais liés à l'accident, à la charge de l'état belge
La Belgique prendra en charge 75 % des frais provoqués par le crash. "Il y a eu des services qui ont été mis en oeuvre, parfois des entreprises privées qui ont été appelées par les services de l'État français qui ont dû louer du matériel. Ce sont des services qui sont pris en compte pour l'indémnisation" a précisé Francois de Kerchove d'Exaerde, Ambassadeur de Belgique en France.
Les experts militaires belges et français doivent se réunir à Pluvigner le 16 octobre prochain. Les travaux de dépollution devraient prendre plus de temps que prévu. En attendant, la zone de l'accident est toujours interdite d'accès.