Pour aboutir à leur projet de ferme solaire, les maires de Radenac et de Pleugriffet travaillent sur le dossier depuis neuf années déjà. Un parcours du combattant pour ouvrir la voie aux générations futures.
Qu'il faut de l'énergie pour monter un projet de centrale photovoltaïque en Bretagne !
Les maires de Radenac et de Pleugriffet ont fait un long parcours du combattant pour construire une ferme solaire sur leur territoire. Mais on n'abandonne pas au premier obstacle au Pays de Jean Robic.
Du courage à toutes les étapes
Ces deux communes du Morbihan proches de Pontivy ont surmonté toutes les étapes : Information des citoyens, enquête publique, recherche de partenaires, montage de dossiers administratifs : commission des sites, conseil national de protection de la nature, obtention du permis de construire (Ouest-France 26/09/2013), appels d'offre...
Et en cas d'échec on recommence comme le relatait La Gazette du Centre Morbihan.
Mais après des moments de doute, des joies provisoires et des échecs, ils ont enfin reçu un coup de téléphone du ministère de l'écologie qui vient de valider le projet.
On nous a dit au début, qu'on n'avait pas assez de soleil ! René Jégat, maire de Pleugriffet
Finalement les panneaux photovoltaïques seront bien installés sur un ancien site industriel d'une vingtaine d'hectares entre les deux communes de Radenac et de Pleugriffet. Pendant de longues années, la société Lafarge y a extrait un sable réputé dans la construction. Ici la terre n'est plus cultivable. "Car iI était hors de question de sacrifier des surfaces agricoles" ajoute le maire.
Un message d'espoir pour les jeunes générations
Comme à Cestas en Gironde, 45 000 panneaux suivront la course du soleil. Ils produiront de l'électricité pour 9 000 personnes.
De quoi permettre à la Bretagne de gagner un peu en autonomie énergétique et de faire bouger les choses.
Cette année, le parc photovoltaïque français devait produire 10 Gigawatts et l'objectif d'ici 5 ans est d'atteindre le double.
Six autres projets sont en cours en Bretagne pour contribuer à atteindre ces 20 Gigawatts. Encore du boulot pour des élus courageux.