Le succès aux JO de Rio passe peut-être par Larmor-Plage pour six athlètes de l'équipe de France handisport. Ils effectuent leur dernier stage de préparation dans la cité morbihannaise avant le tournoi paralympique au Brésil du 7 au 18 septembre.
Une semaine qu'une partie de l'équipe de France paralympique d'athlétisme a pris ses marques au Centre Mutualiste de Rééducation de Kerpape. Objectif : parachever une préparation physique pour aborder dans les meilleurs conditions les JO paralympiques de Rio dans 15 jours.
Au programme, un entraînement adapté à chacun des six athlètes présents mais aussi des moments de repos et de détente communs, tout aussi importants pour renforcer la cohésion de groupe.
De bonnes conditions de préparation
Pour s'entraîner, les sportifs ont accès aux infrastructures de la ville, gymnase, piste d'athlétisme ou encore locaux du club d'haltérophilie. Des équipements qui permettent aux athlètes de peaufiner leur préparation, à l'image de Marie-Amélie Le Fur, championne olympique du 100 mètres aux JO de Londres (et médaille d'argent au 200 mètres), l'une des locomotives des athlètes français.La jeune femme, amputée du tibia, se remet doucement d'une déchirure du quadriceps, suite à une blessure il y a quelques semaines. Pour retrouver ses capacités, elle ne peut échapper aux séances de renforcement musculaire et se voit soulever de la fonte. A Rio, elle s'alignera sur le 100, 200 et 400 mètres ainsi qu'au saut en longueur et entend bien ne pas revenir bredouille de Rio.
Ces conditions d'accueil favorables permettent aux sportifs de se concentrer sur leurs objectifs. Nantenin Keïta, la fille de l'artiste Salif Keïta, médaille de bronze sur 100 m aux Jeux paralympiques de 2012, prendra le départ du 400 mètres malvoyant dont elle est championne du monde (à Doha au Qatar en 2015). Elle espère bien terminer sur la plus haute marche du podium.
D'içi là, elle profite du soleil breton, et avoue avoir du mal ''à résister aux galettes et aux crèmes au caramel au beurre salé".