Troyes a décroché son billet pour la Ligue 1, l'élite du football français, après avoir résisté aux assauts désordonnés de Lorient et ramené un 0-0 du Moustoir, dimanche en barrage retour entre le 18e de L1 et le 3e de L2.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour les Merlus, qui n'auront pas cadré un tir du match, la relégation est la sanction, cruelle mais pas tout à fait illogique, d'une saison marquée par le manque de réalisme offensif mais surtout défensif, à l'image du but du 2-1 encaissé dans le temps additionnel au match aller, et qui aura finalement été décisif.

Complètement apathiques lors de la première période dans l'Aube, Lorient a pourtant démarré cette fois son match au coup d'envoi, face à des Troyens positionnés assez bas, mais bien décidés à jouer le moindre contre à fond. 

Par séquence, on se serait cru devant un match de handball, les Merlus faisant tourner le ballon pour chercher la faille dans l'arrière-garde très vigilante des blancs.

Poteau de Moukandjo​

Positionné en avant-centre, entouré de Majeed Waris et Romain Philippoteaux dans le 4-3-3 choisi par Bernard Casoni, Benjamin Moukandjo aurait pu, voire dû, marquer le but qui suffisait au bonheur des Bretons.

Mais il a vu sa tête sur un corner heurter le poteau (4e), avant d'envoyer largement au-dessus des cages sa frappe au point de pénalty, après un service en retrait parfait de Philippoteaux (21e).

On sentait les Lorientais souvent crispés à l'approche des buts troyens, ce qui explique sans doute les imprécisions dans la dernière passe ou le dernier geste, à l'image des volées ratées par Philippoteaux (24e, 44e) ou de la frappe trop enlevée de Waris (57e) ou celle trop écrasée d'Arnold Mvuemba, pourtant bien placé à l'entrée de la surface (60e).

À l'heure de jeu, Casoni changeait son système en faisant entrer Jimmy Cabot à la place de Walid Mesloub, et Lorient passait quasiment en 4-2-4, alors que dix minutes plus tard, Jean-Louis Garcia sortait le meilleur buteur de Ligue 2, Adama Niane, pour faire entrer Benjamin Nivet, le héros du match aller.

Niane s'était signalé par des frappes pleines de spontanéité, l'une largement à côté (18e), mais l'autre qui avait obligé Benjamin Lecomte à une belle parade sur sa gauche (53e).

Mais la meilleure occasion des Troyens avait été une tête de Jimmy Giraudon aux six mètres, à la suite d'un coup-franc, malheureusement pour eux non-cadrée (35e). À la 65e, le Moustoir à cru à la délivrance sur une frappe de Mathieu Peybernes déviée presque sur la ligne de corner par Steven Moreira, mais c'est l'extérieur du petit filet que le ballon faisait trembler.

Face à son ancien club, Cabot gâchait ensuite encore une bonne position en n'enroulant pas suffisamment sa frappe des 25 mètres (70e). 

La tension montait au fil des minutes, et à une tête non cadrée de Moukandjo (78e), répondait une énorme occasion d'Alois Confais en contre, incapable de cadrer et dans la foulée un face à face raté par Samuel Grandsir (83e).

Les dernières minutes étaient étouffantes, les centres se succédant sur le but des visiteurs, mais Mamadou Samassa, très présent dans les airs, réussissait à garder sa cage inviolée. Troyes s'est ouvert les portes de l'élite et jouera la saison prochaine en Ligue 1 tandis que le FC Lorient évoluera en Ligue 2.

Les déclarations des entraîneurs : 

Jean-Louis Garcia (entraîneur de Troyes): "C'est une joie indescriptible, c'est quelque chose d'incroyable. On a cru que ça allait nous échapper à la dernière journée lorsque Amiens marque son but à la 96e à Reims. Mais les garçons se sont mobilisés, et on a eu la force d'y croire vraiment, qu'on était capables de faire l'exploit sur notre dynamique, sur le fait que la pression négative était sur l'équipe de Ligue 1 qui jouait pour ne pas descendre. Bien sûr, on a eu un peu de réussite. Ce soir, ils ont fait une entame très très forte, il a fallu résister. Mais au final, si on compare, c'est vrai qu'ils ont eu la possession, mais en termes d'occasions franches, je crois qu'on en a eues autant qu'eux, et même les plus franches. On est vraiment fiers de ce qu'on a réalisé, je suis fier de ce groupe, heureux pour le président qui m'a fait confiance. L'année dernière, j'entraînais en CFA et là je monte en Ligue 1, comme quoi dans le foot ça va très, très vite"

Bernard Casoni (entraîneur de Lorient): "On a fait une bonne entame de match, on a eu un poteau, on n'a pratiquement pas eu de tirs (contre nous). On a eu la possession, on a eu beaucoup d'opportunités, beaucoup eu de tirs, mais qui n'ont pas été cadrés. Quand on ne cadre pas, c'est sûr que c'est difficile de gagner des matches, mais les joueurs ont tout donné. Il y a beaucoup de déception, quand tu as tout donné mais que tu n'arrives pas à trouver la faille, il y a une grosse désillusion. Je ne suis pas dans la tête des joueurs, mais le gardien n'a pas un arrêt à faire. On ne peut pas dire qu'on ait triché, qu'on ne s'est pas battu, on a lutté jusqu'au bout, maintenant c'est aussi d'avoir pris ces deux buts à l'aller qui nous plombe. Je suis déçu pour le club, pour les supporters parce qu'on y croyait fort mais c'est comme ça, des fois le football est cruel. Depuis le match de Metz, on n'a pas réussi à gagner un match. On a eu les opportunités, mais on n'a pas saisi notre chance mais c'est dur ce soir. C'est dur à encaisser. (Sur son avenir personnel) je ne sais pas du tout, on verra demain. Mon objectif c'était le maintien, il n'a pas été atteint. Je ne suis pas dans la tête du président, on doit se voir, on en discutera".
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information