Samedi, 5 personnes sont décédées sur les routes du Morbihan dans trois accidents. Suite à ce lourd bilan, le préfet a tenu une conférence de presse ce midi. Il en appelle à la prudence et à la responsabilité de chaque conducteur.
Trois accidents mortel en moins de 24h et 5 personnes décédées. Ce samedi 16 janvier 2016 sera marqué en noir dans les tablettes de la sécurité routière du Morbihan.
Le matin, peu après 10h, un accident décimait une famille. Un jeune couple (une femme de 34 ans et un homme de 32 ans) perdait la vie ainsi que leur garçon de 5 ans dans une collision frontale avec un poids lourd sur la RD 767 sur la commune de Moustoir-Ac.
L'après-midi, vers 16h30, un cycliste de 50 ans décède dans un accident avec une voiture sur la RD 169 à la sortie d'Hennebont. L'homme aurait perdu le contrôle de son vélo, victime sans doute d'un malaise. Les trois occupants de la voiture, une femme et ses deux enfants, ont été conduits aux urgences médico-psychologiques car choqués.
Le soir, peu avant 23h, sur la commune de Le Saint, un choc frontal entre deux voitures sur l'axe Lorient-Roscoff se solde par la mort d'une femme de 58 ans et par deux blessés graves, un homme de 60 ans et une femme de 45 ans.
8 morts depuis le début de l'année dans le Morbihan
Avec ce samedi noir, le bilan est de 8 personnes décédées depuis le début de l'année, soit en à peine 15 jours. Trois autres personnes ont en effet perdu la vie dans des accidents de la circulation à Elven, Vannes et Pluneret.L'année 2015 avait pourtant vu le nombre de tués baisser dans le département : 34 contre 44 l'année précédente.
Ce n'est pas la faute à "pas de chance"
Face à cette hécatombe, où des comportements inappropriés seraient en cause, le préfet du Morbihan, Thomas Degos, lance un appel à la "mobilisation générale"."Il n'y a pas de fatalité sur la route. Nous sommes tous acteurs et responsables de notre propre sécurité ainsi que de celle des autres", a estimé le préfet.
"Ce n'est pas du tout la faute à pas de chance mais la faute à chacun d'entre-nous. Quand on prend la voiture, nous partageons un espace public. (...) Nous devons savoir que c'est un endroit où il y a un risque."
Néanmoins, le préfet n'a pas annoncé de dispositif supplémentaire sur les routes du Morbihan.