Conséquence de la prolifération du dinophysis, une micro-algue qui rend les coquillages toxiques, la pêche et la vente de coquillages sont interdites sur une bonne partie de la façade Atlantique depuis le golfe de Gascogne jusqu'à l'embouchure de la Laïta entre le Morbihan et le Finistère.
Déjà interdite depuis le 30 avril dans l'estuaire de la Vilaine puis dans la baie de Pont-Mahé depuis le 14 mai, l'interdiction à titre professionnel et de loisir, de ramassage, stockage, transport et de commercialisation des coquillages a été étendue jusqu'aux secteurs de Groix et Quiberon.
Le nouvel arrêté préfectoral, daté du 20 mai, vise la pêche d'huîtres et de palourdes (Ria d'Etel et Petite Mer de Gâvres) ainsi qu'une vaste zone qui s'étend de Quiberon à l'embouchure de la Laïta à la frontière du Morbihan et du Finistère. Cette interdiction concerne également les îles morbihannaises à savoir Belle-Ile-en-Mer, Groix, Houat et Hoëdic. Sur cette dernière zone, la fermeture sanitaire vaut pour la production, le ramassage et la vente de tous les coquillages exceptés les vernis.
Les interdictions (ou restrictions) de pêche concernent une très grande partie de la façade Atlantique depuis le golfe de Gascogne jusqu'à la limite du Finistère donc.
Attention aux coquillages d'origine inconnue
En cause, la prolifération du dinophysis. Cette micro-algue produit une toxine qui se concentre dans la chair des coquillages et peut entrainer des troubles digestifs chez le consommateur de coquillages. Les toxines ne sont pas détruites par la cuisson.
La préfecture de Loire-Atlantique rappelle qu' "il est conseillé aux consommateurs de détruire les coquillages provenant des zones fermées. Il est également conseillé de ne pas consommer des coquillages dont l’origine géographique n’est pas connue ou incertaine".