Un nid de frelons asiatiques de 2 mètres de large a été trouvé à Pontivy la semaine dernière. Une pièce exceptionnelle que Loïc Marteil, apiculteur et chasseur de ce parasite a décroché pour l’exposer. "Il faut continuer à piéger le frelon asiatique et à détruire ses nids", martèle-t-il.


 

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C’est en passant en voiture dans les rues de Pontivy (Morbihan) que Loïc Marteil, président de l’association ACBSAB (association centre-Bretagne de sauvegarde des abeilles bretonnes) a repéré ce nid dans le jardin d’un particulier. Le propriétaire n’avait rien remarqué, mais Loïc Marteil a l’œil. Apiculteur amateur, le retraité possède une cinquantaine de ruches et son ennemi juré, c’est le frelon asiatique.

Il attrape les abeilles devant les ruches avec ses pattes, les décapite. Puis il amène l’abdomen de l’abeille, plein de protéines, à ses larves pour les nourrir.

Loïc Marteil, président de l'ACBSAB


 

Une taille exceptionnelle


Le nid trouvé à Pontivy la semaine dernière sortait de l’ordinaire : 2 mètres de large, 80 cm de hauteur.  "Magnifique", s’exclame le retraité. Habituellement, lorsqu’il intervient, Loïc Marteil asperge le nid d’insecticide pour tuer ses occupants. Deux jours plus tard, il revient, perce un trou et aux premières pluies, le nid se détruit. Mais celui-ci abritait une colonie de plus de 1000 individus à 15 mètres du sol dans un arbre. Une pièce unique que Loïc a décrochée pour l’exposer, après avoir anéanti ses occupants.
 


Traquer les nids de mi-mars à mi-décembre


Depuis début mai, son association ACBSAB a détruit environ 300 nids. Et la saison n’est pas finie. Jusqu’à la mi-décembre, les membres de l’association traqueront les nids de frelons asiatiques. Ensuite les insectes quitteront définitivement leur nid pour hiberner dans des recoins plus chauds, telles des faîtières. Au printemps prochain, d’autres nids seront construits. D’abord, la "fondatrice" de la colonie fabriquera un nid primaire dans une boîte aux lettres, un nichoir à oiseaux… pour pondre. Quinze à vingt jours plus tard, une fois les œufs éclos, les toutes nouvelles ouvrières jetteront leur dévolu sur un arbre et construiront un nid autour d’une branche en mâchant de l’écorce.
 

Signaler les nids à la mairie


L’an dernier, l’association est intervenue environ 700 fois. "Ça augmente cette année", constate Loïc Marteil. La raison ? Difficile d’avancer une hypothèse fiable. "C’est difficile de trouver les nids, poursuit l’apiculteur, donc il faut que toute personne qui en aperçoit les signale en mairie. Et il faut continuer à piéger ces parasites."

Pour cela, il suffit de fabriquer des pièges à l’aide de bouteilles en plastique remplies de bière, de limonade et de sirop de cassis, selon la méthode préconisée par Loïc. Attention toutefois à y percer des trous d’environ 5 mm pour que les abeilles puissent s’en échapper.
 
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