Un début d'incendie d'origine criminelle a visé dimanche 27 janvier au soir la résidence du sous-préfet de Pontivy (Morbihan) sans faire de victime. Des cocktails molotov ont été découverts sur place.
Les pompiers ont été alertés à 18h40. Une "enquête est actuellement en cours", nous a indiqué la préfecture du Morbihan.
Un incendie d'origine criminelle
Le parquet n'a pas confirmé de lien entre les faits et le mouvement des Gilets jaunes. Le feu visait le bâtiment juxtaposant l'édifice principal de la sous-préfecture de Pontivy (celui de la photo) et "a été déclenché dans les appartements du sous-préfet, en l'absence de tout occupant". Les locaux administratifs n'ont pas été atteints et aucune personne n'a été blessée."Les premières constatations permettent d'affirmer la cause criminelle des faits, à raison de la présence de plusieurs cocktails molotov dans le salon, et de traces d'effraction des portes d'entrée extérieures donnant sur l'arrière du bâtiment", a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Lorient, Laureline Peyrefitte, dans un communiqué.
Selon le parquet, l'incendie a occasionné des dégâts limités car rapidement circonscrits grâce à l'alerte donnée par le sous-préfet, dès son arrivée dimanche en fin de journée, et à l'intervention rapide des pompiers sur place", a précisé Laureline Peyrefitte.
Enquête pour incendie criminel
La brigade des recherches de Pontivy s'est immédiatement déplacée sur les lieux. Elle a été saisie des investigations ouvertes sous la qualification criminelle de "dégradation d'un bien par un moyen dangereux pour les personnes commises en raison de la qualité de personne dépositaire de l'autorité publique utilisatrice du bien", a souligné la procureure."Ces faits font encourir à leurs auteurs la peine de 20 ans de réclusion criminelle", a-t-elle ajouté.