Saint-Martin-sur-Oust. Un homme condamné à un an de prison pour violences sur sa compagne

La cour d'appel de Rennes a condamné ce mercredi 26 octobre 2022 un habitant de Saint-Congard dans le Morbihan pour violences sur sa compagne en mars 2021.

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La Cour d'appel de Rennes a condamné un habitant de Saint-Congard, dans le Morbihan, à un an de prison pour violences sur son ex-compagne, ce 26 octobre 2022.

Le tribunal correctionnel de Vannes avait initialement condamné l'homme âgé de 51 ans à une peine de deux ans de prison ferme et avait prononcé à son encontre un mandat d'arrêt puisque celui-ci était absent à cette audience. 

"Frappée à la tête"

Les faits remontent au 25 mars 2021. Les gendarmes sont appelés et interviennent pour "un différend entre conjoints" à Saint-Martin-sur-Oust. A leur arrivée, personne n'est présent - hormis une voiture "abandonnée" à l'entrée du lieu-dit . Le véhicule est au nom de l'ex-compagne du prévenu.

Ils sont reçus par l'oncle de cette femme, qui indique que l'homme aurait "subtilisé les clés de voiture" et émet "l'hypothèse d'un enlèvement"

Quand elle revient, vers 19h40, les gendarmes la trouvent "en pleurs" et "dans un état de stress" qu'elle ne parvient pas à expliquer. 

Elle raconte qu'elle a été "forcée" par ex-conjoint à monter en voiture pour "faire un tour", alors qu'il l'avait "frappée à la tête trois jours plus tôt". Elle avait chuté en prenant la fuite.  En allant "voir si ses trois enfants dormaient", elle avait reçu "un coup avec la paume de la main". Sa tête avait "percuté le mur". Elle avait cherché ensuite "à enjamber le portail" mais était "tombée au sol". Son ex-compagnon lui a demandé de rentrer "et nous avons parlé toute la nuit".

Le couple venait d'emménager quelques jours avant l'intervention des gendarmes. L'homme avait reproché à sa compagne d'être "restée sur Messenger toute la nuit" : il pensait qu'elle était "en communication avec un autre homme". Depuis, le prévenu était resté "en boucle sur cette histoire" finit-elle par dire aux gendarmes.

Il la fait "entrer de force" dans la voiture

Le jour des faits, alors qu'elle avait décidé de "retourner vivre chez ses parents" suite à cet épisode, elle est revenue avec son oncle "pour prendre des affaires". 

Lorsqu'elle arrive sur place, ce 25 mars 2021, la plaignante contacte son ex-compagnon pour avoir les clés de la maison et le croise sur la route. L'homme fait demi-tour et refuse de lui donner les clés.

Elle prend un autre chemin, il la rattrape, avant de la "faire entrer dans son véhicule de force pour discuter".

Après avoir été condamné à deux ans de prison ferme lors de la première instance où il ne s'est pas présenté, l'homme est cette fois-ci venu devant les juges pour dire que son ex-compagne "cache beaucoup de choses" et "n'arrête pas de mentir". Il a en revanche reconnu "l'avoir fait monter contre sa volonté" dans sa voiture.

L'avocate générale de la Cour d'appel de Rennes a estimé que le prévenu "minimise largement" et se positionne "en victime". Elle a requis la confirmation de la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Vannes. L'homme n'est pas inconnu de la justice : son casier judiciaire porte trace de "neuf mentions dont une pour agression sexuelle par conjoint".

La Cour d'appel de Rennes a choisi de ramener la peine à un an de prison avec maintien en détention. Le prévenu devra verser 1.500 euros à son ex-compagne pour les "souffrances endurées" et 1.400 euros pour ses frais de procédure.

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