Dans une vidéo, la candidate Reconquête aux Européennes se met en scène sur une planche de surf après son meeting de Carnac. Tourné à Plouharnel, dans le Morbihan, ce petit film ne plaît pas du tout à l'école de surf de Bretagne dont le logo apparaît sur les images.
"Interdiction de rire !" La vidéo est bien huilée avec une petite musique de circonstance, des images de drone et des ralentis. Marion Maréchal se met en scène sur une planche de surf, après son meeting de Carnac du 11 avril dernier. Et pour le coup… Ces images ne font pas rire l’école de surf de Bretagne (ESB) de Plouharnel qui a vu une de ses planches avec son logo apparaître dans la séquence.
🏄♀️🌊 Ma Bretagne. pic.twitter.com/OUbL3qwuQD
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) May 12, 2024
"Non merci !"
Ce lundi 13 mai 2024, au lendemain du partage de la vidéo par la candidate Reconquête aux élections européennes, l’école de surf de Plouharnel a décidé de réagir sur les réseaux sociaux pour demander son retrait. "Notre image de marque ne peut être utilisée à des fins politiques" signait l’ESB sur Instagram.
On est une école de surf, on ne fait pas de politique
École de surf de Plouharnel
"Non merci !" Jointe par téléphone, l’équipe de l’ESB Plouharnel n’aime pas la polémique engendrée autour de cette vidéo. "On est une école de surf, on fait un business. On ne fait pas de politique." Et de préciser qu’il en aurait été de même "pour n’importe quel candidat".
"La surfeuse du dimanche part se prendre des gamelles"
"La surfeuse du dimanche part se prendre des gamelles" s’amuse Marion Maréchal dans ce qui s'apparente à un spot de campagne. Des gamelles qui font réagir sur les réseaux sociaux. Certains saluent les multiples talents de la candidate, d’autres critiquent cette communication qui prend l’eau alors que Reconquête est à la peine face à la vague Jordan Bardella (RN) pour les élections européennes du 9 juin.
Nous avons contacté la cheffe de cabinet de Marion Maréchal et lui avons posé la question du retrait de la vidéo, exigé par l’école de surf, et de la polémique qui en découle. Réponse : "cette histoire est tellement dérisoire que nous n'avons pas de commentaire à faire" indique Agnès Marion.
Nous notons tout de même que quelques jours après parution de cet article, la vidéo a finalement été supprimée des réseaux sociaux.