Les Vannetais sont assurés de signer pour une troisième année consécutive en Pro D2. Les dirigeants du club planchent déjà sur l'avenir. En ligne de mire : l'évolution des budgets pour proposer plus de spectacle.
Il aurait fallu une catastrophe pour empêcher le RC Vannes d'être locataire, pour la troisième année consécutive, en Pro D2. Mais après la défaite de Dax, c'est désormais officiel.
Les dirigeants du RCV rêvent déjà à la suite. Le mot d'ordre pour la saison prochaine : la rigueur.
"Il faut qu'on monte en puissance sur notre modèle de formation, sur notre capacité à mieux voyager", analyse le Directeur général du RCV Martin Michel. "Aujourd'hui, notre compétitivité dépend beaucoup des matches à domicile. Si nous voulons nous améliorer et être au-dessus dans le classement il faut qu'on voyage mieux. C'est aussi passer par des moyens supplémentaires en logistique, et tout cet ensemble de moyens le modèle économique."
Miser sur les victoires à l'extérieur, pour assurer le maintien de manière plus rapide et sereine : tel est l'objectif du RCV.
Repenser le stade de la Rabine
Autre rêve des dirigeants du RCV : adapter les infrastructures à commencer par le stade de la Rabine. En moyenne, chaque match attire 7 000 spectateurs et le budget cette année qui lui était alloué s'élevait à 6 millions et demi d'euros.
"Depuis quelques mois, nous avons réfléchi à l'évolution du stade de la Rabine et notamment à la construction d'une nouvelle tribune Sud. Avec au-dessus un espace de réception, un salon entreprise, qui pourraient nous permettre d'accueillir 400 partenaires supplémentaires. Dans la construction de notre budget, ils pèsent pour 600 000 à 700 000 euros de ressources supplémentaires pour la saison prochaine", précise le président du club, Olivier Cloarec.
Rendez-vous le 6 avril prochain pour le dernier match de la saison à la Rabine, où le RC Vannes affrontera Narbonne.
► Revoir le reportage de Stéphane Izad et Philippe Beaugey :