Six casques réfrigérants pour éviter la perte de cheveux lors d’une chimiothérapie viennent d’arriver à la clinique Océane de Vannes. Ils ont été financés à hauteur de 60% par la ligue contre le cancer du Morbihan.
Le coût
La clinique Océane de Vannes vient d’acquérir trois machines équipées de deux casques réfrigérants chacune. Coût total : 65 000 € TTC, financé à 60% par la Ligue contre le cancer du Morbihan. "Nous soutenons des projets améliorant le bien-être des personnes souffrant de cancer", explique sa directrice. Douze patients par jour pourront bénéficier de ces nouveaux appareils.
Le principe
Ces casques diffusent un froid constant à travers un bonnet placé sur la tête du patient. La constriction des vaisseaux due au froid ralentit la circulation sanguine et donc la diffusion des médicaments dans le cuir chevelu. Moins touchés par le traitement, les cheveux sont moins fragilisés. Leur chute se trouve considérablement réduite.
Jusqu'à présent, les soignants se servaient de casques refroidis dans un congélateur. "Une fois posé sur la tête du malade, le casque se réchauffait", constate Catherine Noblanc, cadre infirmier en médecine et oncologie à la clinique Océane.
Des séances de soins plus longues
Les protocoles de soins sont en cours d'élaboration à Vannes pour recevoir les premiers patients la semaine prochaine. Mais on sait déjà que les soins prendront plus de temps. Il faudra ajuster le casque et refroidir le crâne avant de démarrer le traitement. Une fois la séance de chimiothérapie terminée, les patients devront encore garder le casque entre 20 minutes et 1h30.
Au centre de traitement du cancer, Eugène Marquis, à Rennes, ces casques sont déjà utilisés. "Ils sont très demandés par les patients", confirme Océane Bagot, chargée de communication du centre.
La ligue contre le cancer du Morbihan va financer de tels casques également pour Hôpital de Pontivy et le groupe hospitalier Bretagne Sud de Lorient. Dix centres de soin en sont déjà équipés en Bretagne.