Vidéo. Revivez, vu du ciel, le défilé du 14 juillet à Paris à bord d'un appareil Atlantic 2

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Vol à bord d'un Atlantic 2 de la base aéronavale de Lann Bihoué pour le défilé du 14 juillet à Paris ©Reportage france3 Bretagne Hélène Pedesch et Yoann Etienne

Pour le traditionnel défilé du 14 juillet, une quinzaine d'avions militaires venus de Bretagne ont survolé les Champs-Elysées. Huit rafales de la base de Landivisiau ainsi que cinq avions de la base aéronautique de Lann Bihoué, parmi lesquels un Falcon 50M, un Falcon 10M, un E-2C Hawkeye et deux Atlantique 2. C'est à bord de l'un d'entre eux que l'une de nos équipes a embarqué pour un moment exceptionnel vu du ciel.

Dernière inspection de l’appareil avant de quitter la base de Lann-Bihoué, à Ploemeur dans le Morbihan. D’habitude interdit, le survol de Paris n’est autorisé qu’une fois par an. Alors, les 15 membres d’équipage de l’Atlantique 2 ont beau avoir quelques heures de vol et pas mal d’expérience en opération à leur actif, ils ne boudent pas leur plaisir pour cette mission singulière.

"On a hâte d'être sur les Champs et de voir Paris d'en haut. J'ai déjà défilé à pied, mais là c'est différent" confit le Second maître Elisa

C'est pas un vol comme les autres. On fait pas ça tous les jours. En plus, en survolant Paris, on peut montrer notre avion à tous le monde, c'est gratifiant.

Maître Gwendal Opérateur imagerie

La patrouille décolle à 8H42, moins d'une heure après, les avions seront en approche de Paris. Pendant une heure, ils restent dans "un sas d'attente" avant le passage éclair au-dessus de la tribune présidentielle à l'heure voulue. Tension pour les pilotes, mais aussi pour notre équipe de France3 Bretagne.

Dans le sas d'attente, le vol est en formation. Notre Atlantic 2 , un second ainsi que les avions Falcon sont tout proches l'un de l'autre. On monte et on descend. C'est dur pour l'estomac.

Hélène Pedesch

Journaliste France 3 Bretagne

En temps ordinaire, l’Atlantique 2 effectue des patrouilles en mer. Sa spécialité : la traque des sous-marins. Le 14 juillet est un jour à part : pour survoler les Champs Élysées, l’appareil doit voler à 200 mètres d’altitude et en formation avec deux autres avions de Lorient.

L'exercice est réglé au centimètre et à la seconde près pour le passage au-dessus des officiels. Le Falcon 50, le leader de la patrouille, volera à 380 km/h et l'Atlantic 2 à 420 km/h.

Dans cette phase-là, on va débuter avec une distance de 6 Km entre chaque avion pour venir se rapprocher jusqu'à 15 mètres entre les deux appareils.

Capitaine de corvette Thomas

Commandant de bord de l'Atlantique 2, Commandant de la 23 Flottille

Pour le Premier maître Samir, radariste navigateur aérien, c'est un grand moment. "Il y a beaucoup de tension, on est focalisé sur la précision du timing".

La tension retombée, les aéronefs ne rentrent pas tout de suite à Lorient, mais s’accordent un petit détour. Ils mettent cap sur l'océan atlantique pour un moment de tranquillité, une tradition pour ceux qui font d'abord des missions en mer.

Retour à la base pour la flottille 23. Il est 12h50. Le passage en vertical au-dessus de la tribune présidentielle n'aura duré que quelques instants. Un vol maitrisé et pour notre équipe, des sensations inédites. "On a l'impression de revenir d'une traversée en mer, ça flotte un peu au sol" confie notre consœur." Mais ça valait le coup, c'était le grand frisson !"

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