"Viva latina" : l'Amérique latine à l'affiche de la 17eme édition du Festival de la Gacilly

La 17eme édition du festival photo de la Gacilly (56) sera consacré cet été aux artistes d'Amérique latine. Résolument inscrit dans la défense de l'environnement et des peuples, par le biais du regard de photographes engagés, ce rendez-vous de l'image a choisi de mettre ce continent à l'honneur.


Pour ce nouvel opus, le festival a décidé de s'intituler joyeusement "Viva Latina". Une façon de mettre en lumière une photographie fortement imprégnée par la complexité de l'histoire de l'Amérique Latine, traversée de révolutions et d'espoirs, par l'enchevêtrement de ses coutumes, entre rêve occidental et croyances chamaniques, par la fougue de sa société, empreinte de violence et d'une formidable envie de vivre.

C'est aussi ces images déchirantes des méga-feux, qui ont embrasé ces derniers mois les forêts amazoniennes, poumon de la planète, qui ont poussé les organisateurs du Festival à mettre l'Amérique Latine à l'affiche.


Une photographie engagée


Tous les photographes invités, qu'ils viennent du Brésil, d'Equateur, du Chilil, du Mexique ou d'Argentine, s'enracinent dans le quotidien, montrent la diversité d'un peuple, explorent le chaos urbain, dénoncent une nature mise à mal, sans être pour autant dénuées de poésie, d'inventivité ou d'humour. Ils sont avant tout l'expression d'un art photographique regorgeant d'énergie et de créativité.

Sebastião Ribeiro Salgado a ainsi passé 35 jours en 1986, au coté de milliers d'homme fouillant la terre dans des conditions épouvantables dans la mine d'or de Serra Pelada au Brésil. Tomas Munita a suivi le quotidien des gauchos, les cow-boys du Chili, dans une aventure digne d'un roman, captant la sauvagerie d'une nature indomptée.
Carl de Souza, lui, s'est interessé aux indiens d'Amazonie, refusant de perdre leurs terres et leur âme, en engageant une lutte sans merci contre le pouvoir central.
 
 

Préserver la biodiversité

Ligne directrice du festival depuis sa création, la sensibilisation du public aux grands enjeux de la défense de la planète est à nouveau déclinée à travers les travaux de plusieurs artistes de différents pays. 

Ainsi le français Alexis Rosenfeld, plongeur émérite, défend en image le parc naturel de la mer de corail de l'Archipel d'Entrecasteaux ( Papouasie-Nouvelle Guinée) , classé patrimoine mondial de L'unesco, l'une des plus grandes réserves biologiques au monde.

À découvrir aussi, le portrait de l'Emirat de Dubaï dressé par  l'italien Luca Locatelli : un petit port ouvert sur le golfe Persique dans les années 1970, devenu une mégapole qui continue de s'étendre, avec ses îles artificielles, comme pour préfigurer le pire des scénarios pour l'humanité et la nature.

 FESTIVAL PHOTO DE LA GACILLY ( GRATUIT) DU 1ER JUIN AU 30 SEPTEMBRE 2020
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