Les entreprises, elles aussi, s'intéressent au sort de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Certaines d'entre elles se sont rassemblées et ont assuré leur soutien au projet. À Vannes (56), l'entreprise Sigmaphi en faisait partie.
Ce mardi, à Vannes (56), une conférence de presse était organisée par une quinzaine de syndicats patronaux et de réseaux du Morbihan, représentant près de 2 000 entreprises. Objectif de cette rencontre : afficher leur soutien au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL).
Contact humain
"On passe beaucoup de temps à aller chez nos clients dans les centres de recherche et nos quelques clients industriels, au Japon, aux États-Unis et en Russie. ça ne se fait que comme ça. Il faut rencontrer les gens, les connaître et les apprécier. Il faut qu'ils nous apprécient. On a une dose de contact humain qui est importante", analyse Jean-Luc Lancelot, président-directeur de Sigmaphi.Les voyages représentent un quart du temps de travail de son commercial. Pour raccourcir les temps de vol, l'aéroport apparaît, pour l'entreprise, comme une excellente solution, pour Sigmaphi elle-même, ainsi que pour ses clients. Ces derniers se rendent régulièrement dans le Morbihan pour suivre l'avancement de la conception des produits.
"Les entreprises qui vont amener de la croissance sont celles qui innovent et qui exportent", conclut M. Lancelot.
Reportage : M. Thiébaut / P. Beaugey / D. Frasez
Reportage : M. Thiébaut / P. Beaugey / D. Frasez.
Interviews :
- Jean-Luc Lancelot, président-directeur de Sigmaphi ;
- Matthieu Cavellier, ingénieur commercial.