Notre-Dame-des-Landes : le bras de fer se poursuit entre Royal et Valls

La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a assuré mercredi qu'elle ne cherchait pas à polémiquer continuant à exprimer son opposition à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, alors que le Premier ministre Manuel Valls lui a reproché en matinée de contribuer à affaiblir "l'autorité de l'Etat".

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"Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions", a déclaré Ségolène Royal à sa sortie du Conseil des ministres, assurant que "(sa) ligne, ça a toujours été la réconciliation entre la protection de l'environnement et le développement économique".

Une évacuation "progressive" de la Zad à l'automne

Interrogé sur France Inter mercredi matin, Manuel Valls a répété sa détermination à évacuer "progressivement" le site de Notre-Dame-des-Landes "à partir de cet automne". "Cela se fera", a-t-il assuré.

A la question "La parole de Ségolène Royal affaiblit-elle l'autorité de l'Etat?", le Premier ministre avait répondu: "Oui. Bien sûr, quand on s'exprime, et ce n'est pas n'importe quelle personnalité, Ségolène Royal". Il a assuré respecter la parole de sa ministre de l'Environnement, mais souligné qu'il fallait aussi "respecter la parole de l'Etat".

Sur la question de Notre-Dame-des-Landes, Ségolène Royal avait notamment indiqué dimanche sur France 3 qu'il ne serait "pas judicieux de mobiliser des forces de l'ordre aujourd'hui pour défendre un projet qui n'est pas défendable et pour lequel il y a d'autres solutions, plus intelligentes et plus pragmatiques". Elle avait estimé que le référendum local qui s'est soldé par une victoire du "oui" au projet controversé "n'était pas la bonne question".
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