Week-end de Pâques, météo estivale, début des vacances scolaires pour la zone B sur fond de confinement appelé à se prolonger au delà du 15 avril. Les autorités craignent un relâchement et promettent de contrôler les déplacements de manière très stricte en particulier en Bretagne.
C'est habituellement un week-end où la Bretagne accueille beaucoup de monde. La météo estivale, le début, ce vendredi soir, des vacances scolaires de la zone B (dont l'académie de Rennes) ont de quoi nous tenter de faire un petit tour en bord de mer. Mais pas question de relâcher l'attention en cette veille de week-end pascal !
Alors que la France déplore déjà plus de 12 000 décès liés au covid-19, dont 108 jeudi soir en Bretagne, Emmanuel Macron détaillera lundi les suites du confinement entamé le 16 mars. D'ores et déjà, le gouvernement a fait savoir que le dispositif sera prolongé au delà des quatre semaines déjà vécues.
Lassitude: vigilance accrue
La lassitude pouvant aussi gagner, les autorités redoutent un relâchement aux effets dramatiques.
En conséquence et à l'instar du week-end dernier, les préfectures ont prévu de renforcer la surveillance des déplacements.
"À l’approche des fêtes religieuses et des vacances de printemps de la zone B pour lesquelles aucune dérogation ne sera accordée, la préfète appelle chacun à faire preuve de responsabilité et de civisme et à respecter scrupuleusement les mesures en vigueur. En Bretagne, comme partout ailleurs, le confinement s’impose comme la seule solution pour lutter efficacement contre l’épidémie de Covid-19 : tout relâchement risquerait de ruiner l’effort collectif", rappelle la préfecture d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué.
Contrôles: des automobilistes rebroussent chemin
Dans le Finistère, la Police nationale a commencé, dès jeudi, à contrôler de façon aléatoire des passagers embarquant pour les îles d'Ouessant et de Molène. Un dispositif d'une dizaine de fonctionnaires positionnés à l'embarcadère du port de Brest et qui a visiblement dissuadé quelques automobilistes dont "les véhicules non immatriculés dans le Finistère ont rebroussé chemin", rapporte la police sur Facebook.
3 750 € d'amende et six mois de prison en cas de récidive
Pour mémoire, le non-respect des mesures de restriction de déplacement est puni d’une contravention de 135 € (par passager), pouvant atteindre, en cas de récidive, 3 750 € et six mois de prison.
Également sur le pont, la Police nationale du Morbihan, pour sa part, invite chacun évidemment à rester chez soi et à fabriquer des origamis, patrons à l'appui !