Ce vendredi 13 avril, le député LREM du Morbihan Paul Molac a indiqué que sa permanence a été "vidée" par des "soutiens" aux zadistes.
Le député du Morbihan Paul Molac, régionaliste mais faisant partie du groupe LREM à l'Assemblée, a fait les frais des opérations d'évacuation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) qui ont pris fin ce jeudi.
Ce vendredi, "peu après 15 h, une trentaine de personnes, non cagoulées, se présentant comme des 'soutiens' aux zadistes" sont intervenus pour lui "faire subir ce que les occupants de NDDL ont subi ces derniers jours de la part de l'État", et ont "vidé" sa permanence à Ploërmel. Aucun dégât matériel n'est à déplorer.
Le député indique qu'il était pourtant "prêt à permettre un échange en toute tranquillité avec eux et à entendre leurs arguments, ils ont préféré couper court à toute discussion pour employer des méthodes brutales". Il désigne ces personnes comme une "frange radicalisée de la mouvance zadiste en proie à des difficultés avec le respect de la légalité et de la démocratie".
Pas de plainte
Paul Molac désigne cette action comme "des enfantillages" et a indiqué qu'il ne portera pas plainte. "La violence ne me paraît pas caractérisée. Et je ne veux pas leur donner une tribune", justifie-t-il.
L'élu ajoute : "S'il y a un message que je veux faire passer, c'est que les zadistes doivent signer les baux. Il faut qu'ils se mettent en règle. C'est dans leur intérêt".
Le député a reçu des soutiens sur les réseaux sociaux, parmi lesquels Jean-Michel Jacques, également député du Morbihan.
Tout mon soutien à Paul Molac et à son équipe. Action intolérable de la part des Zadistes.
— Jean-Michel JACQUES (@J_M_Jacques) April 14, 2018