En France, 20 à 30000 bateaux de plaisance arrivent en fin de vie chaque année. Des embarcations composées à 90 % de polyester. Pour la plupart, ils pourrissent dans les ports ou sur des plages... et polluent nos océans.
Quand un bateau est délaissé dans un port, sa destruction est à la charge des propriétaires. Mais les casses pour bateaux n’existent pas. Difficile de réutiliser les éléments d'un bateau abandonné. Une grande partie est donc enfouie, au détriment de l’environnement.
De nouveaux entrepreneurs se lancent enfin dans le recyclage de ces coques en plastique. Parmi eux, les « recycleurs bretons », déjà spécialisés dans le recyclage des navires.
C’est un défi économique. Aujourd’hui envoyer une voiture à la casse rapporte de l’argent. Alors que détruire un bateau coûte de l'argent, car un bateau de plaisance n’est pas valorisable à 100 %.
déplore son PDG, Pierre Rolland.
Pour l’instant, la plupart des propriétaires préfèrent laisser leurs épaves à l’abandon plutôt que de payer des frais de recyclage.