Si toutes les listes essaient d’avoir des profils variés parmi leurs membres afin de refléter notre société, certains secteurs professionnels sont plus ou moins représentés selon l’étiquette politique.
Êtes-vous retraité, enseignant ou employé ? Si oui, vous aurez plus de chance, toutes listes confondues, de trouver un point commun avec un candidat aux élections régionales.
Si la profession d’origine peut-être différente, ce sont bien les retraités qui sont les plus nombreux parmi les 1001 candidats aux élections régionales. Parmi les retraités, ce sont ceux de l’enseignement et de la fonction publique qui prédominent. Viennent ensuite les retraités du privé, qui représentent un tiers des secteurs d’origine.
On trouve la plus forte proportion de retraités sur les listes du Front National, avec plus du tiers des candidats, et sur trois « petites » listes : « L’humain d’abord », l’UPR (François Asselineau) et Debout la France.
On ne s’étonnera donc pas de retrouver cette même prédominance d’enseignants et de membres de la fonction publique chez les actifs qui donnent de leur temps pour faire de la politique.
C’est particulièrement vrai pour les listes de gauche, que ce soit Bretagne en lutte (qui compte autant d’étudiants) ou Lutte Ouvrière. La fonction publique et l’enseignement sont également bien représentés sur la liste de Jean-Yves Le Drian, avec un peu moins du tiers des co-listiers.
Sur la liste de la majorité sortante, on trouve également des cadres, et 15% de « permaments politiques » (élus, ministres, membres de cabinets).
Chez les Républicains de Marc le Fur, ce sont les cadres qui prédominent. On trouve dans cette liste la plus forte représentation de professions libérales (médecins, avocats, notaires…) avec plus de 10% des colistiers.
On ne s’étonnera pas non plus de remarquer que c’est sur la liste des verts (Une autre voie) de René Louail que l’on trouve le plus d’exploitants agricoles, avec à nouveau une forte proportion de retraités.
Enfin la liste Oui la Bretagne de Christian Troadec compte autant de retraités que de membres de l’éducation nationale (16 %), avec, comme chez les Républicains, 5% d’industriels et de chefs d’entreprise.