Le président de Rennes Atalante Claude Labit s'est félicité des 710 emplois créés en 2015. Une embellie qui a profité à tous les secteurs : du numérique, de l'environnement et des biotechnologies.
Selon l'enquête Emploi 2015, à laquelle ont répondu 337 entreprises de Rennes Atalante, quelques 710 emplois ont été créés. "Avec 4,04 % de croissance de l'emploi, les entreprises ont connu un beau développement en 2015, a souligné Claude Labit. Ce taux de croissance atteint même 8,4 % pour les start-up et les ETI [entreprises de taille intermédiaire, ndlr]".Tous les secteurs bénéficiaires
Cette embellie a bénéficié à tous les secteurs, notamment le numérique. "Les entreprises de service du numérique (ESN) voient leurs carnets de commandes repartir à la hausse", se réjouit le président. De fait, les 51 ESN recensées dans l'enquête ont généré 235 emplois supplémentaires."Rennes-Saint-Malo est un territoire d'entrepreneurs qui voit naître de nombreuses start-up et attire de plus en plus d'entreprises venant d'ailleurs", indique-t-il. Au total, les 337 entreprises représentent 18 277 emplois. "Cette dynamique [...] nous laisse présager de belles perspectives de développement", conclut le président.
Un territoire attractif
Le président de Rennes Atalante explique cette dynamique en partie par l'attractivité du territoire. "Ici, les sociétés, tous secteurs d’activité confondus, disent recruter facilement des profils bien formés, jeunes ou expérimentés, Rennais, Malouins ou pas. C’est un véritable atout !"
Saint-Malo tire particulièrement bien son épingle du jeu avec l’implantation de trois sociétés originaires de Paris et du Luxembourg parmi les sept nouvelles start-up qui se sont installées dans sa toute nouvelle pépinière l’Odyssée, inaugurée en septembre sur Atalante Saint-Malo. Il s’agit de Dulo (conception systémique de maisons individuelles d'une nouvelle génération et Natéis (intégration et infogérance de solutions réseau et sécurité) venant toutes les deux de Paris, et d’o2o Studio (fabrication d’images animées et d’effets spéciaux) arrivant de Strasbourg.
C'est aussi ce que nous avons constaté en nous rendant à La passerelle, à Saint-Malo, à coté de la gare TGV. Les locaux de la Cambuzz un espace de co-working créé en 2014. L'association malouine accueille déjà près de 80 membres, des start-up composées, le plus souvent, d'une ou de deux personnes. La plupart sont venus s'installer à Saint-Malo pour son cadre de vie et pour les réseaux d'entreprises du numérique ici ou à Rennes. Quelques-uns ont encore un pied à Paris mais ne cachent pas leur projet de migrer en Bretagne dés que possible.
De nombreuses annonces de recrutements
"Depuis septembre 2015, il n’y a pas une semaine sans annonces de campagne de recrutements en nombre, ajoute Claude Labit. Les entreprises de service du numérique reprennent leurs programmes d’embauches sur des bases que l’on n’avait plus vues depuis 2011 : GFI Informatique en annonce 225 dans l’ouest, Alten 210, Sopra Steria 100, Infotel 70 ; Adventiel, ASI, Celad, Neticoa, Neo-Soft, Sodifrance, SII, Softeam Cadextan ou encore Zenika annoncent aussi des recrutements sur Rennes. Au nord de Rennes, Thales Microelectronics va recuter 100 collaborateurs cette année. De nombreuses start-up et PME étoffent également leurs équipes, comme Niji, RégionsJob, Mediaveille, Telsi, Concept Image, Regards, Kelbillet, Dolmen Technologies, Kereval, Amossys, Mobility Tech Green, OVH...
Un écosystème complet
Selon les responsable de Rennes Atalante, les entreprises viennent s’installer en Ille-et-Vilaine pour son écosystème : de nombreuses écoles supérieures, des laboratoires, de grands groupes, des ESN, des PME agiles et des start-up innovantes. Elles arrivent à y recruter des profils bien formés dans leur domaine de compétences.
Toutes ces implantations viennent renforcer le tissu d’entreprises de technologie toujours plus attractif pour capter de nouveaux talents. Elles s’ajoutent à la forte dynamique de création de start-up de ces dernières années, un vrai booster de l’emploi pour le territoire Rennes-Saint-Malo.