La SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) a du mal à se financer. La formation de ses bénévoles, issus de la plaisance et des loisirs nautiques, lui coûte de plus en plus cher.
Pour sauver des vies humaines en mer, la Société Nationale de Sauvetage en Mer s'appuie depuis 50 ans sur les dons et la contribution de l'Etat. Mais cela ne suffit plus.
A l’origine, les sauveteurs en mer étaient des « gens de mer » qui sauvaient… « des gens de mer ». Sauf que les professionnels de la mer sont de moins en moins nombreux.
Désormais, les effectifs de bénévoles – ils sont environ 7 000 - sont largement constitués de gens issus de la plaisance. Il faut les former et cela coûte cher.
Sur un budget total de 30 millions d’euros, 7 millions sont dépensés en formations.
La députée du Finistère, Chantal Guittet, a remis à Matignon hier un rapport sur le financement de la SNSM. Actuellement, l’Etat finance 8% du budget de la SNSM. Chantal Guittet recommande d’augmenter cette part à 25%. Et pour y parvenir, elle propose de recourir à la fiscalité. L’une des pistes proposées est d’augmenter de 1% le prix des contrats d’assurance des plaisanciers.
Autre piste : que les formations mises en place par la SNSM soient reconnues comme professionnelles. Elles pourraient ainsi être financées plus facilement.