Avec 11,3 millions de passagers transportés en 2018, le tourisme fluvial connaît un regain d’activité.
Le tourisme fluvial connaît un réel essor. Les chiffres l'indiquent avec + 2% par rapport à 2017. En Bretagne et Pays-de-la-Loire, avec 660 et 375 km de voies navigables, on surfe sur une nouvelle vague.
Le besoin de se déconnecter
"On va passer un moment tranquille en famille" explique un touriste qui a loué un bateau pour la semaine à la base de Daon, en Mayenne. Le bateau se loue sans permis, il suffit de connaître quelques règles de signalisation. La vitesse moyenne atteint 7km/h.
Les départements de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire ont signé un accord commun pour développer le tourisme fluvial. 100 000 euros seront alloués à une compagne de communication. Notamment pour rebaptiser le domaine navigable. Le nom : bassin de la Maine étant jugé peu porteur.
Le domaine, créateur d’emploi
À Redon, le repaire des aventuriers, géré par l’office du tourisme est ouvert depuis sept ans. Les bateaux sont sans permis et électriques louables à l’heure, la demi-journée ou journée entière. Pour Anne Vetélé, chargée de l’offre touristique "On voulait proposer un produit à faible valeur environnementale". L’été dernier, 1300 personnes se sont bousculées pour monter en bateau ce qui représente un chiffre d’affaire de 18 000 euros.
Une activité fleurissante qui a permis l’embauche cette année de deux saisonniers, dont Manon Olivier. Un job qui crée aussi des vocations : "Après mon master, j’aimerais bien me tourner vers le développement du territoire".