Samedi s'est tenu le comité syndical de Vigipol à Cancale. Vigipol mène des missions d'expertise et d'anticipation des pollutions maritimes. Unique en France, la structure bretonne accompagne les communes littorales à risques et vise un développement au-delà des frontières de notre région.
Vigipol, pour vigilance pollution, est née en 1980 de la volonté d'une dizaine de communes de Bretagne nord, pour défendre leurs intérêts face aux pétroliers.
130 communes adhérentes
Suite au naufrage de l'Amoco Cadiz en mars 1978, une dizaine de communes du nord de la Bretagne créent un Syndicat mixte pour se défendre face au pollueur ... 40 ans après, Vigipol compte 130 communes adhérentes susceptibles d'être concernées par une pollution maritime. Mais de nouveaux adhérents s'intéressent à cet établissement public, outil de combats juridiques et de solidarités mais aussi outil de recherche, d'évolution des réglementations et de prévention des nouveaux risques.Les nouveaux risques
Les dernières marées noires ont eu lieu il y a vingt ans et on n'a pas revu de grandes pollutions d'hydrocarbure depuis l'Erika et le Prestige. Sans être à l'abri de nouvelles marées noires, Vigipol observe une recrudescence de petites pollutions issues de pertes de containers.Les nouveaux territoires
Depuis quelques année Vigipol affiche sa volonté de s'étendre à l'ensemble de la Bretagne, et même au-delà. En effet le département de la Manche va être département pilote en 2019 de la Région Normandie où d'autres départements s'intéressent à Vigipol.Vigipol a aussi été contacté par le Parc Marin du Golfe du Lion en Méditerranée, et le département des Charentes Maritimes.
Reportage France 3 Bretagne : rédacteur Ivan Frohberg, images Louise Cognard
intervenant : Sophie Bahé, Directrice de Vigipol