D’avril à juin, c’est la récolte des asperges. La culture des vertes est rare en Eure-et-Loir. Il existe en effet que 3 aspergeraies. Une seule a fait le choix de ne pas entrer dans une coopérative. Rencontre.

C’est une aspergeraie familiale au goût d’asperge verte. Une exploitation de 10 hectares, sortie de la terre beauceronne il y a 10 ans. Durant la récolte, 25 000 asperges sont récoltées par heure. Coupées une par une grâce à l’habilité de l’homme, triées avec la plus grande délicatesse. Malheureusement il existe très peu de main d’œuvre spécifique.

« Il faut connaître l’asperge, savoir de quoi elle a besoin. Aujourd’hui, nous, agriculteurs beaucerons, on n’a plus beaucoup de main d’œuvre, nous, on est spécifique pour la main d’œuvre » explique Dominique Granveau, de l’aspergeraie Granveau.


Pas d’aides financières

Dominique Granveau n’a pourtant pas fait le choix d’entrer en coopérative. Pourquoi ? Parce qu’il travaille avec un savoir faire transmis depuis deux générations. Une grande richesse qui vaut bien plus que les aides financières des différents organismes.

« Il faut avoir les reins solides quand on est seuls pour pouvoir investir. On a commencé par le b.a.-ba. On a remplacé une aspergeraie, on a investi dans un trieur optique. Demain il faudra peut-être qu’on investisse pour améliorer l’accueil à la ferme » prévient Héléne Perriot, gérante.

Car c’est finalement grâce à la vente directe que cette aspergeraie peut investir dans son exploitation et continuer à fonctionner.

Reportage de Corinne Jean-Jospeh et de Didier Le pape

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité