Des délégations des sites de production de La Roche-sur-Yon (Vendée), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Le-Puy-en-Velay (haute-Loire) ou encore Bourges (Cher) ont rejoint le défilé partant de la Place du 1er mai, tout près du site historique du géant du pneumatique.
Compte-rendu de cette journée de CCE Extraordinaire à Clermont-Ferrand :C’est ce mercredi que se tient le comité central d'entreprise extraordinaire consacré au nouveau plan de restructuration du géant du pneumatique. C’est le premier CCE programmé depuis l'annonce par Michelin de l'arrêt de la production à l'usine de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) d'ici le 1er trimestre 2015, en raison de la baisse de la demande de pneus poids lourds en Europe.
Toutes les délégations se rejoignent à Clermont-Ferrand
Des délégations des sites de production de La Roche-sur-Yon (Vendée), Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), Le-Puy-en-Velay (haute-Loire) ou encore Bourges (Cher) doivent se joindre au défilé qui partira de la Place du 1er mai, tout près du site historique du géant du pneumatique. A l'issue de cette manifestation, une délégation des syndicats devrait être reçue à la mi-journée par la direction de Michelin.730 emplois menacés
L'arrêt de production programmé par Michelin va entraîner la perte de 730 emplois mais le plan prévoit aussi 800 millions d'euros d'investissement dans ses activités en France.La CGT et Sud, qui appellent à la grève de ce mercredi, dans les différentes usines de Michelin, ainsi qu’à la manifestation à Clermont-Ferrand, exigent de la direction qu'elle renonce aux 730 suppressions emplois sur 930 à l'usine de Joué-lès-Tours. Nous nous opposons aux suppressions d'emplois et à la fermeture de l'usine de Tours qui est toujours viable", assure Jean-Michel Gilles, secrétaire du syndicat CGT de Michelin. "On ne veut plus qu'on privilégie les actionnaires, que Michelin parte de France, ne garde pas les productions en France alors qu'on attend la reprise pour 2014-2015", ajoute-t-il.
La semaine dernière, syndicats et direction ont élaboré un accord de méthode portant sur le calendrier des négociations. Il prévoit une série de réunions sur les motivations économiques du projet et sur les mesures d'accompagnement social de la restructuration. Cet accord, soumis à la signature des syndicats jusqu'au 28 juin, prévoit notamment que le CCE se prononcera le 1er septembre au plus tard sur les aspects économiques du projet.