Un CE exceptionnel se tient ce jeudi à Ruel-Malmaison (Hauts de Seine). Il doit statuer sur la situation économique et financière du groupe Fagor Brandt, qui emploie 530 personnes à Saint-Jean de la Ruelle (45) et 230 à Vendôme (41). Des sites touchés par du chômage partiel depuis le 17 octobre.
La pérennité des usines Fagor suspendue à la restructuration de la dette du groupe
Le groupe espagnol Fagor, 5e fabricant européen d'électroménager, cherche à refinancer sa dette. Depuis le 17 octobre dernier, les quelque 800 employés des usines de St Jean de la Ruelle (Loiret) et de Vendôme (Loir-et-Cher) sont au chômage partiel.Le groupe Fagor dispose de trois mois pour refinancer sa dette, qui atteindrait entre 800 millions et un milliard d'euros. S'il ne trouve pas un accord, le groupe, fleuron de la coopérative basque de Mondragon, devra déposer le bilan.
Nichée dans une vallée basque, Fagor est un conglomérat tourné vers l'international, diversifié et jusque-là présenté comme un miracle économique au coeur d'une Espagne en crise. Selon le quotidien espagnol El Diaro Norte, le groupe pourrait fusionner ses usines. Un plan qui entraînerait la suppression
La crise rattrape Fagor
Depuis 2008, et l'explosion de la bulle immobilière, les ventes du groupe ont chuté de 37% rapporte le quotidien le Monde. Les besoins en équipement accusent une énorme baisse. Conséquence, la coopérative se retrouve très endettée. Face à de nombreux impayés, ses fournisseurs ont dû arrêter leurs livraisons. Des usines sont au chômage technique.Un comité d’entreprise exceptionnel qui se tient ce jeudi à Rueil-Malmaison doit statuer sur la situation économique et financière du groupe.