Abandonné il y a trois ans, le Parc du Manoir du Grand Courtoiseau, à Triguères, près de Montargis était en friche. Un couple de parisiens a redonné vie à ce domaine en créant des jardins à l'anglaise, à l'italienne ou encore à la française.
Il n'y a pas que la pierre qui peut être monument historique. Les jardins aussi. C'est le cas du Parc du manoir du Grand Courtoiseau, à Triguères, près de Montargis.
Depuis un mois, une balade en huit tableaux est proposée aux visiteurs. Les huit jardins qui le composent sont à l'inventaire national des parcs et jardins.
Le Domaine du manoir du Grand Courtoiseau sauvé par des Parisiens
Le domaine abandonné depuis plusieurs années a été racheté par un couple de Parisiens. Ils ont fait le pari de redonner toute leur beauté à ces jardins.
En 2014 ce couple en recherche d'un petit coin de nature pas trop loin de Paris, a littéralement craqué pour ce domaine, de 5 hectares et son manoir du XVIIIème siècle.
Au moins 100 essences d'arbres et arbustes et 300 variétés de plantes composent, aujourd’hui, ce jardin.
Les jardins du Grand Courtoiseau sont ouverts tous les après-midi sauf le mardi.
► Reportage Vincent Logereau et Julien Bernier
Historique
Initialement place forte au XIIème siècle, le Grand Courtoiseau trouva sa forme actuelle de manoir à la fin du XVIIème siècle. Ainsi remanié et traversant les générations, après avoir appartenu au célèbre miniaturiste Jean-Baptiste Augustin, le manoir voit naître, à la fin du XIXème siècle, son jardin d'hiver et sa serre, créés par son propriétaire de l'époque : Augustin Cornu de la Fontaine de Coincy, voyageur et naturaliste.Ayant appartenu par la suite au député Alfred-Léon Girault-Richard, et plus récemment à l'écrivain Hervé Bazin, le Grand Courtoiseau reçut la visite de nombreux hommes politiques et écrivains célèbres.
Ce n'est qu'en 1991 que débuta la restauration de ses jardins. On s'attacha alors à restituer l'esprit de l'époque en offrant aux occupants du manoir la possibilité de vivre en autarcie grâce à des jardins potager, fruitier et d'agrément. A partir d'anciennes douves et de grands espaces, et toujours en harmonie avec l'architecture des lieux, on créa donc des jardins, tous différents.