Attentat à Arras : plusieurs élèves se sont opposés à la minute de silence en Centre-Val de Loire

Les services de l'Éducation nationale dans l'académie d'Orléans-Tours ont remonté une cinquantaine de cas de perturbations par des élèves pendant la minute de silence en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, ce lundi 16 septembre. Moins de cinq sont liés à des opinions, le reste serait dû à de l'immaturité.

51 cas de perturbations de la minute de silence, en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard ce lundi 16 octobre, ont été recensés par les services de l'Éducation nationale dans l'académie d'Orléans-Tours. Dans la "grande majorité", il s'agirait de simples provocations, de rires mal camouflés, et d'actes d'immaturité, informe le rectorat.

En réalité, moins de cinq cas de perturbations par opinion ont été remontés par les établissements du Centre-Val de Loire. Soit 0,002% des 176 671 élèves du secondaire public de la région Centre-Val de Loire. L'un aurait notamment refusé de participer à la minute de silence, et un autre aurait justifié l'assassinat du professeur Dominique Bernard dans son lycée d'Arras.

Poursuites judiciaires et procédures disciplinaires

À la demande du ministère de l'Éducation nationale, l'ensemble des rectorats ont fait remonter ces cas au niveau national. Au total, le ministère a réalisé 179 saisines auprès du procureur de la République, pour des incidents similaires. "Dans la quasi-totalité des cas, ce moment de recueillement [...] s'est déroulé dans la plus profonde dignité et le plus grand respect", a affirmé le ministre Gabriel Attal lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée, ce mardi. Selon lui, "179 élèves ont fait un autre choix, celui de perturber ce recueillement, de provoquer l'école et d'insulter la mémoire de nos professeurs".

Les saisines du procureur ont pour objectif d'"engager des poursuites", a assumé le ministre. Des procédures disciplinaires doivent également être engagées pour chacun des 179 élèves concernés.

Dominique Bernard, professeur de français, a été assassiné dans le lycée où il enseignait à Arras vendredi 13 octobre. Le principal suspect est un ancien élève de l'établissement âgé de 20 ans, fiché S pour radicalisation.

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