La découverte d'un foyer de grippe aviaire, dans une basse-cour, dans l’Indre et de 5 cadavres de cygnes à Saint-Michel-en-Brenne poussent les autorités à mettre en place des mesures de sécurité.
C'est dans une basse-cour de Gallus et canards de Barbarie, à Poulaines (Indre), que le foyer "hautement pathogène" de grippe aviaire a été découvert le 15 décembre. Pour éviter toute propagation, une "zone réglementée" d'un rayon de 10 km est mis en place sur des communes attenantes du Cher. Sont concernées Genouilly, Graçay et Saint-Outrille. "Les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits" indique la préfecture dans un communiqué diffusé le 23 décembre 2022, sauf dérogations.
5 cygnes morts de la grippe aviaire
Les cadavres de 5 cygnes morts de la grippe aviaire ont quant à eux été découverts à Saint-Michel-en-Brenne. Une zone de contrôle temporaire est alors mise en place dans plus de 30 communes, dans l'Indre et l'Indre-et-Loire. C'est le cas par exemple dans la commune du Blanc. Dans ce secteur, tous "les lieux de détention de volailles ou d'oiseaux captifs" sont recensés, que le but y soit commercial, ou non.
Dans les communes d'Indre et d'Indre-et-loire, les animaux sont "mis à l'abri". Les déplacements de véhicules, animaux domestiques, ou d'élevages sont quant à eux limités au strict minimum
La "zone réglementée" a des conséquences sur deux élevages, dans la commune de Genouilly. Michel Legendre, maire de la ville, est rassurant : "L'impact est limité, puisque les abattages pour le réveillon de Noël ont été faits il y a déjà une ou deux semaines. Le plus gros de l'activité reste sur cette période". Les professionnels sont également contraints de réaliser des "autocontrôles", imposés par arrêté préfectoral.
Risque élevé
Sur la basse-cour concernée par le foyer, à Poulaines, toutes les volailles ont été euthanasiées. Dans une exploitation voisine, l'élevage avait déjà été réduit à néant un peu plus tôt. L'augmentation des prix des céréales, la présence d'un renard ainsi qu'un précédent foyer en novembre à Rouvres-les-Bois avaient déjà décidé les exploitants à prendre des mesures drastiques.
La préfecture du Cher rappelle que : "Le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé en niveau « élevé » depuis le 11 novembre dernier." En clair, des mesures renforcées sont mises en place, comme "la mise à l’abri de l’ensemble des oiseaux d’élevage et domestiques."