Trois départements de la région sont désormais concernés par la fièvre catarrhale ovine. Dans le Cher, deux premiers foyers ont été détectés sur l'espèce ovine à Assigny et Ménétréol-sous-Sancerre.
Le Cher fait désormais partie des départements touchés par la fièvre catarrhale ovine. Deux premiers foyers de FCO stérotype 3 ont été confirmés par la direction générale de l'alimentation dans deux élevages du nord-est du Cher à Assigny et Ménétréol-sous-Sancerre.
Cette maladie, non transmissible à l'homme, est véhiculée par des moucherons piqueurs et touche les ruminants sauvages et domestiques : les ovins, les caprins, les bovins et les cervidés dans une moindre mesure, précise la préfecture du Cher dans un communiqué. La maladie provoque fièvre, lésions buccales, difficultés respiratoires et amaigrissements pour les animaux développant une forme clinique.
La surveillance de la maladie renforcée dans tout le département
"On s'attendait à ce que la maladie arrive chez nous", assure Denis Jamet, président de la FDSEA du Cher. "On avait demandé en amont un stock de vaccins suffisant pour les troupeaux", poursuit-il. Une demande entendue par l'État qui permet donc d'agir immédiatement. Les troupeaux touchés sont déjà en cours de vaccination.
En cas d'animaux présentant des symptômes, la préfecture du Cher rappelle qu'ils "doivent être confinés et désinsectisés, et ne doivent pas quitter l'exploitation dans les 90 jours suivant le début des symptômes". Dans la région Centre-Val de Loire, des cas de la maladie ont aussi été confirmés dans le Loiret et en Eure-et-Loir.
1929 foyers recensés depuis le 5 août dans 22 départements français
Cette nouvelle épidémie a un coût important pour les éleveurs. "C'est une crise supplémentaire dans un secteur déjà bien touché. C'est un impact économique et psychologique pour les éleveurs. Le secteur cumule deux crises sanitaires à la fois avec la vague MHE (Maladie hémorragique épizootique, venant du sud) et celle de la FCO (venant du nord)", explique le président de la FDSEA.
Le vaccin contre le MHE sera d'ailleurs bientôt disponible, selon le communiqué de la préfecture.