François Cormier-Bouligeon et une vingtaine d'autres députés LREM ont co-signé une lettre ouverte pour dénoncer les violences policières à Hong Kong, le 11 août dernier. Depuis 31 mars, les manifestants font face à une violence croissante de la part du régime.
"Le silence [...] de la classe politique française est assourdissant." Eux, en tout cas, veulent se faire entendre. Une vingtaine de députés LREM, parmi lesquels le député du Cher François Cormier-Bouligeon, ont signé une lettre ouverte "aux dirigeants de Hong Kong, aux dirigeants de Pékin, et aux acteurs du mouvement hongkongais." Une initiative que dirige Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse.
Notre réaction sur les événements à #HongKong avec @JFCesarini et plusieurs autres collègues députés @LaREM_AN@leberry_fr @wvdk @fra_si @FB_Berry @RCFenBerry @F3Centre https://t.co/aeK11WacuR
— F Cormier Bouligeon (@FCBDeputeduCher) August 11, 2019
Dénoncer les violences policières du régime
Depuis le 31 mars, les manifestations prennent de plus en plus d'ampleur à Hong Kong, où les opposants exigent de l'exécutif le retrait d'une loi d'extradition controversée. Une opposition qui a cristallisé d'autres exigences populaires, notamment sur le suffrage universel et la préservation des libertés individuelles propres aux citoyens hongkongais.Cette mobilisation a largement impressionné à l'international. Le 12 août, un nouveau palier a été franchi, avec le blocage par les manifestants de l'aéroport de Hong Kong, l'un des plus fréquentés du monde. Après de violents affrontements avec la police, le trafic a fini par reprendre le 14. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début du mouvement, au moins 140 blessées dont 22 policiers, et plus de 500 arrêtées.
Grimés pour évoquer les personnes éborgnées par la police, les manifestants ont présenté leurs excuses aux touristes de l'aéroport
#HongKong: public apology being made at the airport. pic.twitter.com/xWoqgJ5SoD
— Thomas van Linge (@ThomasVLinge) August 14, 2019