Ce lundi 21 mars jusqu’au 1 er avril, s’ouvre le procès sur la mort du Vierzonnais, Mathieu Hocquet, devant la cour d’assises d’appel de la Nièvre.
Cela fait près de vingt ans que Mathieu Hocquet a été tué dans la nuit du 12 au 13 juillet en 1999 à Vierzon. Enlevé et battu à mort, son ombre plane toujours sur cette commune.
Une affaire qui doit encore être élucidée
Si rien n’a permis de connaître les raisons du meurtre du Vierzonnais, quatre protagonistes ont été condamnés l’année dernière. Sur les quatre accusés, un seul a décidé de ne pas faire appel, après avoir avoué conduire le véhicule qui a transporté le corps du défunt, jusqu’au fossé au nord de la ville, ou la découverte macabre a été faite par un éleveur. L’autopsie avait révélé des hématomes sur son corps et un coup mortel donné derrière la tête avec une pierre.
L’un des accusés qui s’est exprimé à ce premier jour de procès a déclaré "être innocent et que cela fait 4 ans qu’il est en prison pour rien".
Après avoir penché pour un trafic sexuel ensuite de drogue, la justice avait ordonné un non-lieu en 2005, faute de preuves. Le mobile a été désigné lorsque une information anonyme est parvenue en 2018, à la Police judiciaire d'Orléans. L'hypothèse aurait été dirigée vers une recette de l'établissement ou Mathieu Hocquet aurait été employé. Un mobile qui n'a toujours pas été confirmé.
Une commune traumatisée
L’émotion est encore vive à Vierzon sur cette affaire non élucidée. Le jeune avait 22 ans lorsqu'il a été tué et résidé dans la commune depuis un an et demi. Pour ces proches, c'est de nouveau une descente aux enfers selon sa mère.
" Il faut se replonger dedans, entendre de mauvaises choses sur mon fils, sur ce qu'il a subi et tout ce qui s'est passé, il y a plus de vingt ans. Ça nous oblige à recommencer les cauchemars et les nuits blanches ". Ce procès en appel prendra fin le 1er avril prochain.