La région Centre-Val de Loire n'échappe pas à la hausse des contaminations observée dans toute la France. L'ARS souligne l'importance du rappel vaccinal pour les personnes les plus fragiles et les bonnes pratiques à continuer d'adopter pour se protéger.
Malgré les beaux jours, les variants et sous-variants du Covid-19 continuent de circuler. "Nous étions à un taux d'incidence de 210 pour 100 00 habitants la semaine dernière et là nous sommes à 281. Nous augmentons dans tous les départements et de manière à peu près semblable", résume Christophe Lugnot de l'agence régionale de santé (ARS) de Centre-Val de Loire. Le nombre de personnes positives est passé de 5 363 à 7 187 d'après le bulletin publié par l'ARS ce mardi 14 juin.
Taux d'incidence selon les départements du 5 au 11 juin 2022 :
- 224,70 dans le Cher.
- 304,40 en Eure-et-Loir.
- 238,10 dans l'Indre.
- 280,30 en Indre-et-Loire.
- 327,90 en Loir-et-Cher.
- 281,90 dans le Loiret.
D'après ces chiffres, seul le Loir-et-Cher dépasse ainsi l'incidence moyenne en France estimée selon le site CovidTracker à 306 pour 100 000 habitants le 10 juin.
"Le virus circule toujours, les variants BA.4, BA.5 circulent mais il n'y a pas d'impact au niveau de l'hôpital. Nous poursuivont la décrue des personnes qui sont en réanimation en soins critiques. Nous étions à 35 la semaine dernière, nous sommes à 32 aujourd'hui au niveau régional", précise Christophe Lugnot. Mais la période estivale et le manque de personnel attendu dans les hôpitaux pousse à la vigilance.
L'ARS de Centre-Val de Loire invite les personnes de plus de 60 ans et les plus fragiles éligibles à une deuxième dose de rappel vaccinal à se faire vacciner. "Quand vous vous réunissez à plusieurs en intérieur, pensez à aérer les pièces", conseille également le directeur de cabinet de l'ARS.
Cette reprise des contaminations touche toute la France et d'autres pays européens. Le 11 juin, Guillaume Rozier, le fondateur de CovidTracker et créateur de la plateforme "Vite ma dose" évaluait ainsi une hausse de "20 à 30% de cas détectés sur une semaine" sur BFM TV. "Cette vague que nous abordons est assez inédite car nous l'abordons avec très peu de mesures restrictives et avec un respect des gestes barrières le plus faible depuis le début de l'épidémie", remarquait-il. D'après les estimations de Santé Publique France, au 15 mai seuls 33,9% des adultes continuaient à porter le masque systématiquement dans les lieux publics.