Depuis 3h du matin, ce lundi 16 octobre, ils sont environ trente salariés à bloquer l'accès de leur cuisine, à l'appel du syndicat CGT. Ils réclament des indemnités de licenciement après l'annonce de la fermeture prochaine du site.
Des perturbations, ce lundi 16 octobre à midi dans la distribution des 22 000 repas pour les écoles et cliniques de la région parisienne et du Drouais. La cause en est simple, depuis 3h du matin, une trentaine de salariés euréliens, à l'appel de la CGT, bloque l'accès de l'entreprise, spécialisée dans la préparation et le conditionnement de repas.Installé depuis 2009, à Dreux, en Eure-et-Loir , le groupe Sodexo a annoncé la fermeture prochaine du site, "sans mesure d'accompagnement" selon les syndicats, dont la CGT qui réclame des indemnités de licenciement. Les employés redoutent l'avenir, à l'image de Farida Ramdani, actuellement en congé parental.
Beaucoup de questions également sur l'avenir, Christophe Pichambert, magasinier, s'interroge sur les choix de l'entreprise :Au moment de mon retour, je serai à la porte, et c'est très compliqué de trouver un travail sur Dreux. On ne sait pas de quoi on va vivre, c'est pour cela qu'on aimerait quelque chose à avoir en partant.
On nous dit que l'outil est obsolète, on ne comprend pas puisqu'on nous a souvent dit que c'était la cuisine la plus moderne de France. Nous sommes mécontents de la décision qu'ils ont prise d'injecter 440 000 euros dans l'affaire pour finalement nous annoncer la fermeture, qui plus est quand on demande du supra légale et qu'on a rien.
De son côté, Sodexo tient à préciser que les 440 000 euros injectés l'ont été il y a plusieurs années et que des mesures de reclassement ont été prévues. Quelques explications dans ce reportage diffusé dans le 19-20 du 21 octobre.
Une réunion est prévue au siège de Sodexo France, à Guyancourt, dans les Yvelines, le mardi 24 octobre.